L’Etat gabonais s’apprête à contracter un nouvel emprunt de 64,6 milliards de francs CFA auprès de la Banque africaine de développement (BAD).

Alors que la moindre étincelle de résultats se fait toujours attendre autour des retombées du programme Graine, initié par Ali Bongo, le Gabon va emprunter pour financer ledit projet après 4 ans de son lancement.

Le Parlement gabonais sera saisi dans les tout prochains jours d’un avant-projet de loi visant à autoriser l’État à contracter un emprunt, auprès de la Banque africaine de développement (BAD). Telle est l’une des principales résolutions issues du Conseil des ministres tenu le 12 avril dernier au Palais du bord de mer à Libreville.

D’un montant de 65 milliards de francs CFA, cet argent sera destiné au financement du projet de mise en œuvre, de la Gabonaise des réalisations agricoles, et des initiatives des nationaux engagés (Graine).

De source ministériel, les fonds issus de cet emprunt serviront au financement des infrastructures sociales et agricoles nécessaires à la promotion des coopératives et de l’entrepreneuriat agricole des jeunes et des femmes, des actions de formation, d’organisation et de professionnalisation des bénéficiaires.

Mis en place par le président Ali Bongo Ondimba, dans l’optique d’assurer au Gabon tout entier, la sécurité et l’autosuffisance alimentaires. Le projet Graine s’affirme aujourd’hui comme une véritable politique de diversification de l’économie du pays.

Cinq ans après son lancement, cet ambitieux projet, en plus d’avoir déjà permis l’exploitation de plus de 200.000 ha de plantations, a un fort impact en matière de développement pour l’arrière-pays.