La loi portant sur l’ accord de l’exploitation des ressources d’hydrocarbures entre le Sénégal et la Mauritanie a été votée.

L’Assemblée nationale du Sénégal a voté le projet de loi N16/2018, signé le 9 février 2018 à Nouakchott à l’occasion de la visite du président Macky Sall.

Elle ratifie, ainsi cet accord qui permet aux deux pays de se partager, à parts égales, les ressources d’hydrocarbures découvertes à leur frontière maritime. Dakar et Nouakchott vont mutualiser leurs moyens pour réaliser des économies d’échelle et favoriser des synergies pertinentes.

Les ressources concernées sont évaluées à plus 500 milliards de mètres cubes.
C’est une véritable manne qui devrait booster l’économie des deux pays en renforçant leur intégration dans ce domaine majeur.

Et de manière plus générale, l’accord consolide les relations fraternelles entre les deux peuples et prend en compte les intérêts stratégiques des deux États. Ce qui aura une incidence positive sur les relations de bon voisinage et facilitera la coopération dans de nombreux secteurs, y compris la pêche.
La Mauritanie et le Sénégal, unis par l’Histoire et la Géographie sont condamnés à vivre en paix. Des liens indissolubles sont noués entre les peuples qui se sont brassés depuis des siècles.

C’est pour quoi les discours maladroits de certains opposants qui ont essayé, en vain, de perturber l’Hémicycle, n’ont pas prospéré. Ousmane Sonko qui n’a aucune expertise dans le domaine des hydrocarbures a cherché à se donner en spectacle. Son discours creux a sonné dans le vide et sa hargne l’a ridiculisé encore davantage.

Le chauvinisme de Cheikh Bamba Dièye n’a séduit personne. Il s’est retrouvé isolé.
Ces opposants qui font feu de tout bois sont en décalage vis à vis de leur propre opinion publique qui apprécie la lucidité et l’efficacité du président Macky Sall.

Au niveau de l’Hémicycle, le président Moustapha Niasse est resté égal à lui-même, serein, respectueux des règles et ferme sur leur application. Les débats ont été longs, mais, à la fin, la loi de la majorité a triomphé. Comme l’exige la Démocratie.