Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa était en visite officielle en Arabie Saoudite.

Dans sa campagne pour attirer les investissements au Moyen-Orient, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a reçu des promesses d’investissement de 10 milliards de dollars de l’Arabie saoudite.

L’Arabie Saoudite va participer financièrement à la relance économique de l’Afrique du Sud. En visite cette semaine dans la capitale saoudienne, Riyad, le chef d’État sud-africain, Cyril Ramaphosa, peut se targuer d’avoir fait un déplacement fructueux.

D’après la presse locale, le numéro 1 sud-africain a pu obtenir lors de cette visite, une promesse d’investissement saoudien d’un montant de 10 milliards de dollars soit environ 132,7 milliards de rands pour renforcer la sécurité énergétique, de créer des capacités et de réduire les coûts en Afrique du Sud.

Arrivé au pouvoir dans un contexte économique très difficile pour son pays, le président Ramaphosa avait rapidement annoncé un plan de relance économique constitué de divers projets dans plusieurs secteurs.

La presse assure que cette promesse saoudienne de financement entre en compte pour l’enveloppe nécessaire pour la mise en œuvre de ce plan. On parle d’un besoin de 100 milliards de dollars soit un peu plus de 1.132,7 milliards de rands.

« Cet engagement du royaume saoudien démontre sa confiance dans notre économie et apporte une impulsion supplémentaire à la campagne de l’Afrique du Sud pour lever 100 milliards de dollars de nouveaux investissements au cours des prochaines années, afin de créer des emplois et du développement », a précisé la présidence sud-africaine.

Il est à noter que l’Afrique du Sud et l’Arabie Saoudite entretiennent de très bonnes relations depuis plusieurs années. Le pays d’Afrique australe importe près de la moitié (47%) de son pétrole de chez son partenaire stratégique, l’Arabie Saoudite qui est un des grands investisseurs, essentiellement dans le domaine des énergies renouvelables. Quant aux échanges commerciaux totaux entre les deux pays, ils se sont élevés en 2017, à plus de 4,3 milliards de dollars.