La croissance économique au Congo est de nouveau en hausse selon la BEAC.

Les réformes économiques lancées par le gouvernement, combinées à la reprise de la hausse des prix du pétrole, annoncent de bonnes perspectives économiques pour le Congo.

En effet, après une régression de l’économie nationale et dont la croissance avait enregistré -2% en 2017, la tendance haussière semble reprendre. Les chiffres annoncés par la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) prévoit une croissance dépassant les 4% pour l’année en cours.

Selon la même source, l’inflation risque d’enregistrer une légère progression pour atteindre les 1,3% en moyenne annuelle. « Toutefois, ce taux rapporté à la moyenne communautaire qui est de 3% reste assez correcte ». C’est ce qu’a souligné d’ailleurs la ministre du Plan, de la statistique et de l’intégration régionale, Ingrid Ebouka-Babackas.

Présidant la réunion du comité monétaire et financier national, tenue le 6 mars dernier à Brazzaville, la responsable a fait savoir que « les deux réunions du Comité monétaire et financier national et du Conseil national du crédit, ont permis de relever des perspectives macroéconomiques favorables pour l’année et ce grâce à la production pétrolière, mais surtout aux efforts qui sont faits au niveau national en vue de l’ajustement de l’économie nationale ».

Se basant sur les données de la BEAC, les experts congolais, assistants aux réunions officielles avec la ministre du plan, ont affirmé qu’un « recul du déficit budgétaire global base engagements, hors dons, de 402,5 milliards en 2016 à 374,7 milliards en 2017, est également attendu ». En ce qui concerne les comptes extérieurs, une amélioration du déficit du compte courant de 66,1% pour se situer à 5,5% du PIB est également prévu pour l’année en cours toujours selon les économistes.

Pour rappel, le pays présidé par Denis Sassou N’Guesso a mené une large vague de réforme afin de diversifier son économie. Reposant principalement sur l’exploitation des hydrocarbures le long de la côte Atlantique, l’économie avait pris un coup dur avec la chute des cours du pétrole à l’international avant de renouer à nouveau avec la croissance.