Malgré les améliorations de la production et des prix du pétrole, les économies africaines se tournent vers la diversification pour stimuler le développement industriel et pour attirer les investissements sur des secteurs stratégiques autres que le pétrole.
Selon l’AII, le Maroc est classé premier en raison de “sa croissance économique soutenue, d’un positionnement géographique stratégique, de la hausse de son investissement direct étranger, des niveaux de sa dette extérieure, de facteurs liés à son capital social et d’un environnement d’affaires généralement favorable”.
« Le Maroc a attiré des flux de capitaux étrangers avec régularité, en particulier dans les secteurs de la banque, du tourisme et de l’énergie et grâce au développement de son industrie », estime Mthuli Ncube, directeur général du Quantum Global.
Selon l’AII, les cinq premières destinations d’investissement d’Afrique ont attiré un investissement étranger global de 12,8 milliards de dollars en 2016.
La Côte d’Ivoire se classe 5ème, tout en étant l’économie ayant la croissance la plus rapide d’Afrique, et obtient des résultats relativement bons aux plans de la liquidité et facteurs de risques, comme le taux d’intérêt réel, le risque de change et le ratio de la balance courante.
L’amélioration de son profil de risque conjugué à des liquidités importantes, à son environnement d’affaires, à sa démographie et à son capital social ont placé l’Algérie en troisième position dans la deuxième édition de l’AII.
Le Botswana, auparavant première destination d’investissement d’Afrique dans la première édition de l’index, se classe 4e avec de “bons résultats pour ses facteurs de risques et son environnement d’affaires”.