Le Haut-commissariat au plan (HCP) a enregistré une croissance dans le secteur agricole, pour le 4ème trimestre 2017.

Durant le 4ème trimestre 2017, l’activité agricole a enregistré une hausse de 13,1%. La valeur ajoutée du secteur primaire en volume, corrigée des variations saisonnières, a augmenté de 10,9%.

L’économie marocaine a réalisé une croissance de 4,1% au 4ème trimestre 2017, au lieu de 1% durant la même période de l’année 2016. Cette croissance a été soutenue particulièrement par l’important rebond de l’activité agricole. Relève la note d’information du Haut-commissariat au plan (HCP) pour le 4ème trimestre 2017.

La croissance a été également tirée par la consommation finale des ménages et la demande extérieure, dans un contexte de stabilité du niveau général des prix et d’une baisse du besoin de financement de l’économie nationale.

 

Une croissance soutenue par l’activité agricole

Après une forte baisse de 12,5% durant le quatrième trimestre de l’année 2016, la valeur ajoutée du secteur primaire en volume, corrigée des variations saisonnières, a augmenté de 10,9% durant la même période en 2017, relève le HCP.

Cette évolution est le résultat d’une hausse de 13,1% de l’activité de l’agriculture, au lieu d’une baisse de 13,7% une année auparavant et d’une baisse de celle de la pêche de 10,5% au lieu d’une hausse de 1,3%.

De son côté, la valeur ajoutée du secteur secondaire a réalisé une augmentation de 3,9% au lieu de 2,2% le même trimestre de l’année 2016. Cette hausse résulte de l’amélioration des valeurs ajoutées de l’industrie d’extraction de 16,8% au lieu de 3,7%, des industries de transformation de 2,7% au lieu de 2,1%, de l’électricité et eau de 6,5% au lieu de 4,5% et du bâtiment et travaux publics de 1,3% au lieu de 1,1%.

Baisse du besoin de financement

Avec une augmentation des revenus nets reçus du reste de monde de 42,9% (transferts courants publics (81,7%), MRE 14,6% au lieu de 1,7% durant le quatrième trimestre 2016, le revenu national brut disponible a progressé de 6,3% au lieu de 3,5% l’année précédente.

Compte tenu de l’accroissement de la consommation finale nationale en valeur de 3,8% au lieu de 3,1% enregistrée une année auparavant, l’épargne nationale s’est située à 33,2% du PIB au lieu de 30,8%.

Quant à l’investissement brut, ce dernier a représenté 34,7% du PIB au lieu de 36,5% durant le même trimestre de l’année précédente. Le besoin de financement de l’économie nationale a connu ainsi une baisse, passant à 1,5% du PIB après avoir été de 5,7% au 4ème trimestre 2016.