Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement va tabler au mois de juillet prochain sur le financement du projet d’agrandissement du réseau d’eau potable du « Grand Libreville », annonce le ministre de l’Énergie et de l’eau, Patrick Eyogo Edzang.
Il faudra évidemment attendre l’approbation du Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD), mais c’est acté. 200 millions d’euros, soit environ près de 130,6 milliards de francs CFA, c’est le montant de l’enveloppe que débloquera la Banque africaine de développement (BAD) très bientôt pour le Gabon.
D’après le ministre gabonais de l’Énergie et de l’eau, Patrick Eyogo Edzang, les fonds serviront à financer un projet de renforcement du réseau d’eau potable dans la capitale gabonaise, Libreville. Celui-ci vise à améliorer la desserte en eau dans plusieurs quartiers, avec notamment le remplacement de 150 kilomètres de canalisation hydraulique, aujourd’hui très vétuste.
Toujours dans le cadre du renforcement du réseau d’eau potable à Libreville, il est prévu la construction d’une nouvelle usine de traitement d’eau avec l’appui du groupe industriel panafricain Eranove. La nouvelle infrastructure, dont les travaux démarreront d’ici la fin de l’année et dureront deux ans, permettra de générer 140 000 m3 d’eau de plus par jour. De quoi améliorer considérablement l’accès à l’eau potable dans les quartiers de Libreville.
La capitale gabonaise accuse un stress hydrique remarqué depuis quelques années. Située sur la côte ouest-atlantique et baignée par plusieurs cours d’eau. La grande ville gabonaise doit constamment faire face à des problèmes d’approvisionnement en eau potable. Pour pouvoir maximiser ses prestations, la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), en charge de l’approvisionnement en eau, doit recourir à des délestages fréquents dans certaines zones. Une situation qui n’est pas sans impact sur les activités économiques et le quotidien des habitants de la capitale.