La Banque Mondiale a dévoilé ce mercredi la 18ème édition de son rapport semestriel Africa’s Pulse.

Le continent africain continue sa reprise mais fait face à de nouveaux risques. C’est la conclusion majeure de la 18ème édition du rapport semestriel Africa’s Pulse de la Banque Mondiale, publié mercredi. Selon ce rapport, qui analyse la conjoncture économique africaine, la croissance de l’Afrique subsaharienne sera plus lente que prévu.

Selon les économistes de la Banque Mondiale, l’environnement international devrait devenir de plus en plus défavorable à l’Afrique rendant plus difficile la levée des capitaux par les États.

Après avoir connu une croissance de 2,3% en 2017, la Banque Mondiale estime qu’elle sera de 2,7% en 2018. L’Afrique du Sud, le Nigeria et l’Angola, les champions économiques du continent, tirent les chiffres vers le bas.

La baisse de la production pétrolière en Angola et au Nigeria a neutralisé la hausse des prix du pétrole et, en Afrique du Sud, la faible croissance de la consommation des ménages a été exacerbée par la contraction de l’activité agricole.

En Afrique centrale, le Tchad et la République du Congo devraient sortir de la récession avec une croissance relativement faible mais positive.

La République démocratique du Congo devrait vivre un rebond économique grâce notamment à la reprise de la production minière.

La zone UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine) affiche quant à elle croissance solide de 6% par an en moyenne, tirée par le secteur agricole et les services.

En Afrique de l’est, le Kenya, le Rwanda et l’Ouganda connaissent également une reprise robuste tirée par le secteur agricole. L’Éthiopie et la Tanzanie font exception avec un ralentissement de la croissance.