Les terroristes ne reculent décidément devant rien pour tenter d’abattre la démocratie tunisienne. Ce bourgeon du printemps arabe qui résiste contre vents et marées irrite les djihadistes au plus haut point. Aussi ces derniers cherchent-ils à y semer violence et terreur pour asphyxier économiquement le pays en faisant couler le secteur touristique.

Civils touchés et soupçon de complicités locales

La nouvelle attaque perpétrée hier matin à Ben Gardane près de la frontière libyenne participe de cette stratégie sanglante qui n’épargne plus les civils. Car hier sur plus de cinquante morts déjà recensés, des civils ont été identifiés ainsi que des terroristes et des membres des forces de sécurité.

Le plus effrayant dans cette attaque d’une ampleur jamais égalée est qu’elle a ciblé plusieurs endroits à la fois : postes de police et de gendarmerie mais aussi des lieux de résidence des personnels de sécurité. Cela indique d’éventuelles complicités au niveau local.

Traque sur fond de couvre-feu et d’économie en crise

Au moment où ces lignes sont écrites, les opérations militaires sont toujours en cours. Un couvre feu a été instauré dans la localité et les assaillants qui ont pris la fuite sont traqués.

Ce nouveau carnage plonge encore une fois la Tunisie dans une situation catastrophique.
Le chômage gangrène le pays et le terrorisme empêche tout redémarrage du secteur touristique qui est le poumon de l’économie nationale.
Comment sortir de l’impasse ? Il n’y a qu’une solution : combattre victorieusement le terrorisme.

 

 

Crédit image : Ben Gardane (sud-est de la Tunisie) par Dr Brains (travail personnel) / Background : http://www.maps-for-free.com), GFDL 1.2 via Wikimedia Commons