La Tunisie a annoncé que la contamination locale au nouveau Coronavirus n’existe plus dans le pays. Selon la directrice de l’Observatoire tunisien des maladies nouvelles et émergentes (ONMNE), Nissaf Ben Alaya, cinq jours se sont écoulés sans aucun nouveau cas.
« La contamination locale n’existe plus et seuls certains cas importés ont été enregistrés récemment », rassure la directrice de l’ONMNE dans des déclarations à la presse. Elle a précisé que la situation épidémiologique en Tunisie est « très rassurante ».
Notons qu’aucune contamination locale n’a été enregistrée depuis 18 jours en Tunisie où le couvre-feu a été levé lundi. Depuis cinq jours, le bilan reste stable à 1087 cas confirmés sur un total de 55.419 analyses effectuées depuis le début de la pandémie en mars dernier.
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Le nombre de guérisons est passé à 982 alors que celui des personnes mortes de la COVID-19 a atteint 49. « Notre défi pour la période à venir c’est de continuer à enregistrer zéro cas autochtone et maîtriser la prise en charge des personnes rapatriées pendant cette 3ème phase de dé-confinement », qui prendra fin le 14 juin, a souligné pour sa part Nissaf Ben Alaya.
Dans des déclarations à la presse, elle a souligné que la réalisation de cet objectif dépend de l’application rigoureuse des règles d’hygiène, des protocoles de santé et des cahiers des charges mis en vigueur dans tous les secteurs.
« Nous reviendrons sûrement à notre rythme de vie normal mais tout en respectant les gestes barrières, la distanciation physique, la désinfection des espaces, le port du masque… », a-t-elle assuré signalant qu’il s’agit d’un déconfinement conditionné.
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Ben Alaya a ajouté que le rapatriement se poursuivra jusqu’au 15 juin et toutes les personnes évacuées demeureront soumises aux mesures de confinement obligatoire et au prélèvement le 7ème jour de leur retour pour éviter le retour des cas importés en Tunisie. Par ailleurs, Nissaf Ben Alaya a souligné qu’avec l’ouverture des frontières le 27 juin prochain, d’autres mesures seront prises dont notamment l’exigence d’un certificat de test négatif.
