L’opposition tchadienne peut se frotter les mains : son mot d’ordre pour « une journée ville morte » a été bien suivi dans la capitale Ndjaména.

Il n’y avait ni embouteillages dans les rues ni affluence dans les marchés et autres lieux publics. La capitale a été au ralenti toute la journée d’aujourd’hui(mardi).

Il faut préciser que de nombreux secteurs comme ceux de la santé et de l’éducation observent une grève depuis un certain temps déjà. Ce qui renforce l’ambiance morose qui règne dans le pays frappé par une crise économique et sociale qui s’amplifie avec les mesures d’austérité décidées par le régime du président Idriss Déby.

Ce dernier est en grande difficulté faisant face à des problèmes de trésorerie aigus liés à la chute des prix du pétrole.

Confronté à cette situation et à la grogne sociale légitime, le pouvoir se raidit au lieu de jouer la carte du dialogue. D’où l’enlisement actuel et les initiatives de plus en plus hardies de l’opposition.