Le Conseil constitutionnel du Tchad a confirmé officiellement la réélection du président Idriss Déby Itno avec plus de 59 % des voix pour un cinquième mandat de cinq ans.
Après vingt six ans de pouvoir, l’homme fort du Tchad va donc continuer dans ses fonctions de chef d’Etat.
Pour conforter sa décision, le Conseil constitutionnel affirme « avoir traité à la main dix-neuf mille procès verbaux ». L’affirmation a de quoi faire douter.
Les opposants, quant à eux, persistent dans leur refus d’accepter ces résultats désormais définitifs. Que peuvent-ils faire dans un pays tenu d’une main de fer par un homme certes malade mais encore soutenu par l’armée ?