LAM AKOL qui fut le seul adversaire de SALVA KIIR en 2010 à l’occasion de l’élection présidentielle a claqué la porte du gouvernement d’union nationale.
A son avis : «l’accord de paix est mort» et tous les moyens doivent être mis en œuvre pour combattre le pouvoir en place à JUBA.
Cet homme qui a son propre parti politique, le mouvement populaire de libération du Soudan-changement démocratique(SPLM-DC) était toujours apparu comme un partisan du dialogue. Il a manifestement changé de posture et semble avoir totalement rompu les amarres avec le régime de SALVA KIIR.
Bien qu’il se soit adressé à la presse dans la résidence de RIEK MACHAR, ex- vice président remplacé par TABAN DEN GAI; il n’a pas annoncé son ralliement à qui que ce soit.
Sa décision de quitter le gouvernement et d’appeler à la lutte contre le régime de JUBA est cependant une claire indication en ce qui concerne son nouveau positionnement.
La crise au Sud-Soudan continue ainsi de prendre une ampleur inquiétante tant la classe politique est divisée et prête à tout pour conserver ou conquérir le pouvoir.
Le Sud-Soudan continue de rater son rendez-vous avec l’histoire par la faute de ses élites corrompues et cyniques.
L’ONU et la communauté internationale en général sont les ultimes recours pour sauver les populations d’un cycle de violence sans fin.