Décidément ,c’est déjà le pléthore de candidatures ,à la présidentielle, chez les opposants de YAW .

Bientôt ,la question sera de savoir qui n’est pas candidat à la candidature  ,dans cette coalition  de « bric et de broc » qui étale,  au grand jour ,le choc des ambitions névrotiques qui la mine.

Le partenaire de circonstance, le PDS, a logiquement rompu  les amarres avec Pastef ,dont le leader Ousmane Sonko, n’en fait qu’à sa tête,  affichant un mépris total envers ses « compagnons de route ».

Lorsqu’il a ,par exemple ,

fait une déclaration publique pour désavouer leur initiative de l’accompagner au tribunal.

Lorsqu’il a concocté un projet bidon de «  motion de censure » contre le gouvernement,  sans se concerter avec eux.

Alors le PDS a pris ses responsabilités et refusé de la voter.

De toutes les façons ,les opposants n’avaient pas les votes nécessaires  pour arriver à leurs fins.

C’était ,comme presque toujours ,pour faire le buzz qui s’est traduit par une humiliation.

 

Depuis ,la coalition YAW n’existe plus et le choix du PDS de voter l’exclusion de l’ex-député de BBY, Aminata Touré de l’Assemblée nationale, a acté un divorce  qui était inéluctable.

La pluie de candidatures qui s’abat sur YAW, ne laisse plus planer aucun doute.

Plus personne n’y croit et surtout ,tout le monde prépare : « l’après Sonko ».

En effet ,tout ce rush : Gakou,Khalifa Sall (qui est inéligible),le PUR, Moussa Diop (ex-Yaw, humilié lors des investitures) ,Babacar Diop, maire de Thiès, et Sonko ,lui-même ,malgré les deux épées de Damoclès suspendues au-dessus de sa tête -et qui hypothèquent son avenir politique-, s’époumonnent pour annoncer leur candidature.

Déthié Fall qui vient de rejoindre la cohorte ,mise aussi ,sur le « futur probable cheval non partant ,Sonko ».

En vérité les « amis de Sonko » lui « veulent du bien »,comme dans le film : « Harry, un ami qui vous veut du bien » du cinéaste Dominik Mol qui va précipiter son « ami » dans un enfer.

Les candidats déclarés de YAW ,ne souhaitent qu’une chose : laisser Sonko sur le bord de la route ,pour se libérer de sa tutelle pesante, de son comportement arrogant et du manque de respect qu’il affiche envers eux, tout le temps.

L’ambiance irrespirable qui régnait dans YAW, va se détendre ,si l’on peut dire et les candidats déclarés vont pouvoir parler pour eux-mêmes ,sans craindre les gifles verbales de leur parrain.

D’ailleurs, le 16 février dernier, lorsque Sonko, cette fois a appelé « tous les sénégalais » à l’accompagner au tribunal (pour le procès contre Mame Mbaye Niang), nombre de co-leaders de YAW  ont brillé par leur absence.

Quand le navire commence à couler, les rats se bousculent dans les trous de sortie.

Beaucoup de membres de YAW  n’osent pas critiquer Sonko sur l’ « affaire Adji Sarr » ; c’est délicat  de parler massage et libido, mais sur « le procès en diffamation »  que lui a intenté Mame Mbaye Niang, ils se demandent quelle mouche a piqué Sonko pour faire les déclarations qu’il a faites ?

S’éloigner de Sonko devient une urgence ,pour eux, qui souhaitent profiter  de ses déboires.

D’autres candidatures opportunistes vont être déclarées ,très probablement.

Le filtre des parrainages et celui de la validation ultime du Conseil constitutionnel va éliminer nombre de généraux de l’armée mexicaine qu’est devenue YAW.

D’autres s’arrêteront au temple de Thémis.