Le ministère de la Santé a réagi face à l’augmentation des cas de Covid-19 au Sénégal, liée notamment au nouveau variant Omicron. Le département de la santé a autorisé, hier jeudi, l’administration d’une troisième dose de rappel et la vaccination des enfants de plus de 12 ans.

Administrer une troisième dose de rappel aux personnes qui ont déjà reçu deux injections et vacciner les enfants de plus de 12 ans. Ce sont là les nouvelles mesures prises par le ministère de la santé au Sénégal, à travers son comité consultatif, hier, pour faire face à la flambée des cas de Covid-19 dans le pays depuis quelques semaines.

Une décision officielle qui intervient alors que des structures de santé à Dakar avaient déjà commencé à administrer une troisième dose à des personnes volontaires.

Le ministère de la Santé précise, toutefois, que cette troisième injection est une « dose de rappel », autorisée six mois après la deuxième dose. Elle doit être faite avec le même type de vaccin déjà administré.

Cela veut dire que ceux qui avaient déjà été vaccinés avec Sinopharm devront reprendre Sinopharm. Idem pour ceux qui avaient pris AstraZeneca, par exemple. En effet, « le programme n’autorise pas l’interchangeabilité des antigènes disponibles jusqu’à nouvel ordre », précise le département de la Santé.

Par ailleurs, concernant les enfants, à partir de 12 ans, la vaccination est autorisée soit « en cas de comorbidité attestée par le médecin traitant », soit « en cas d’impératif majeur motivé », souligne le ministère, précisant qu’il est recommandé pour les plus jeunes les vaccins Pfizer et Moderna.

Les cas de Covid-19 qui avaient fortement baissé au Sénégal dernièrement, ont repris leur courbe ascendante depuis quelques semaines avec l’apparition du variant Omicron.

Une flambée des contaminations est ainsi notée, même si le nombre de décès ne connaît pas de hausse significative.

Plus de 600 nouveaux cas de Covid-19, ont été enregistrés, mercredi, au Sénégal, dont la moitié dans la région de Dakar. Ce qui correspond à 27% de taux de contamination sur l’échantillon des personnes testées, selon des chiffres communiqués par le ministère de la Santé.