Le Sénégal vit des jours difficiles. Cible d’un complot terroriste visant sa stabilité, le pays vient d’annoncer la suspension des cours dans les établissements scolaires pour une semaine. Dans un communiqué publié aujourd’hui, les ministères de l’Éducation nationale et de l’emploi, de la formation professionnelle, de l’apprentissage et de l’insertion expliquent cette suspension par les manifestations violentes et troubles que connaissent plusieurs régions du pays depuis quelques jours.
Selon plusieurs témoignages en provenance de Dakar et des grandes villes sénégalaises, les forces de l’ordre se sont heurtées à des manifestations dont les premières lignes sont composés d’enfants et de jeunes écoliers. Une stratégie bien connue pour pousser les autorités du pays à commettre l’irréparable. Heureusement, la vigilance policière a permis d’éviter le pire et la nouvelle décision du gouvernement de suspendre les cours permettra aux parents de garder les enfants chez en ces temps troubles.
En effet, le communiqué recommande fortement, à cette occasion, aux parents d’élèves de « garder un œil vigilant sur leurs enfants afin de les préserver des risques de dérives d’éventuelles manifestations ». L’Etat sénégalais semble disposer d’informations sur la volonté des terroristes d’augmenter le nombre des victimes dans les rangs des manifestants et notamment les enfants afin de compromettre la position de l’Etat et le présenter au peuple comme un tueur d’innocents.
A rappeler que la capitale sénégalaise Dakar ainsi que d’autres villes du pays connaissent, depuis mercredi, une vague de manifestations violentes, en protestation, en apparence contre la mise en garde à vue du député et leader des « Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité » (Pastef-opposition), Ousmane Sonko, mais qui révèle au grand jour un complot visant le pays. AC avait d’ailleurs rapporté, samedi, les déclarations du panafricaniste Sékou Sangharé et qui avait appelé les Sénégalais à protéger leur pays. Revenant en détails sur ce complot, l’homme avait affirmé que les terroristes avaient pour option de « tuer des manifestants ou des opposants pour ensuite accuser nos forces de l’ordre, galvanisant ainsi les foules vers un seul objectif : le chaos ».