Depuis un certain temps les gens de « Y A EN A MARRE » essaient de faire le buzz en vain. Ils n’ont toujours pas compris que leur heure de gloire éphémère est passée avec le 23 juin 2011 et la chute du régime de Wade. Ils ne sont plus audibles et les « opportunités » qu’ils essaient de saisir pour rebondir dans l’opinion n’ont aucune consistance. Il est ridicule de se lancer dans une opération pour recueillir des signatures « pour porter plainte » contre l’Etat du Sénégal auprès de la…CEDEAO.

La manœuvre est grossière et tellement farfelue qu’elle ne rencontre aucune adhésion populaire. Cela a déjà fait pschitt et va enfoncer ces prétentieux qui ne représentent qu’eux-mêmes dans les profondeurs de l’oubli. Rappeurs sans talent, intellectuels de pacotille, frustrés par le succès des chanteurs de mbalakh, les « y a en a marristes » portent le boulet de l’échec. Et en veulent à la terre entière. Au Sénégal, aucun rappeur ne peut arriver à la cheville de Youssou Ndour. C’est un fait. En outre le rap n’est pas populaire et ceux qui le font sont considérés, à tort ou à raison comme des marginaux.

Les gens de « y a en a marre » souffrent de cette situation et voient leur horizon totalement bouché. Ils se rabattent sur la politique tribunicienne pour se faire une audience médiatique qui ne nourrit pas son homme. Mais cela crée une dépendance comparable à celle qu’inocule la drogue. C’est pour quoi ils gesticulent et occupent les médias à la dérive.

La même maladie fait des ravages chez Alioune Tine, ancien dirigeant de la RADHO(rencontre africaine des droits de l’homme), ex-patron d’une structure étatique, qui s’est découvert des talents de devin. Ainsi, selon lui un « dialogue national » est une urgence. Pourquoi donc dans un pays qui vient d’organiser des législatives transparentes qui ont permis de désigner une majorité claire et nette, massive pour le régime en place ?

Il n’y a ni menace sur la démocratie, ni affaiblissement de l’Etat et personne n’a besoin des conseils de Alioune Tine le frustré. Maintenant s’il veut devenir opposant déclaré, qu’il prenne son courage à deux mains comme tous les autres limogés : Abdoul Mbaye, Moussa Tine, Amsatou Sow Sidibé, Thierno Alassane Sall, Malick Gakou etc…Ceux-là ont tous mordu la poussière le 30 juillet et ont compris qu’ils ne représentent pas grand chose dans le pays. Mais ils ont eu le courage de se lancer et…d’échouer.

Alioune Tine osera-t-il ? Ce serait plus courageux que de jouer les oiseaux de mauvaise augure pour annoncer des catastrophes qu’il serait le seul à voir venir. Alioune Tine est-il extra-lucide ? S’il a des dons de voyance ; qu’il aille exercer ses talents ailleurs. Au Sénégal, il y a déjà les saltigues. Dénoncer les maitres chanteurs et les opposants encagoulés est une opération de salubrité démocratique.

C’est cela la vraie urgence dans un pays où il y a trop de « grandes gueules » qui parlent à torts et à travers. Et qui affirment, décrètent…que du vent. Les sénégalais en ont marre de « Y a en A Marre » et de tous les verbeux qui cherchent à rebondir. Quand un remaniement approche, sortir dans les médias est aussi comme un acte de candidature.