Après sa scandaleuse tournée de « victoire », suite à l’action des vandales qui ont semé morts, saccages et pillages, dans le pays, Ousmane Sonko a fait un rétropédalage, vendredi à TFM et chez Ahmed Khalifa Niasse, pour se repentir et/ou passer à confesse. Il a déclaré qu’il n’a pas demandé à ses suiveurs de casser, de piller et de saccager.
Dans un moment de lucidité, il a reconnu que « s’il en était là, c’est grâce à la presse». Oui, une presse d’abord complice et, ensuite terrorisée par les menaces, chantages et insultes dans les réseaux sociaux. Les attaques contre RFM et TFM ont suscité une légitime indignation et poussé de nombreux journalistes à se révolter pour défendre la liberté de la presse. Il était temps.
La Terreur Pastef ne peut pas passer, sinon ce serait la mort de la démocratie Sénégalaise. Les pissé-copies, sans formation sérieuse, incapables d’analyser les réalités sociales, dans leur complexité, avaient choisi la facilité d’approuver tout ce que faisait Sonko, tout ce qu’il assénait comme absurdités.
Une telle posture permet de dissimuler une incompétence réelle, pour surfer sur l’écume des choses et marteler des énormités. Après avoir réclamé la prise de parole de Adji Sarr, d’aucuns, KO DEBOUT, par ses révélations fracassantes, s’interrogent sur cette sortie. Au lieu de poser la seule question qui vaille :Sonko doit s’expliquer, comme il l’a toujours fait, en jouant les courageux.
Sans doute le séjour moyenne durée en garde à vue, à douché le tigre en papier qu’il est. Maintenant le décor est planté pour un procès spectaculaire qui risque de mettre à nu le « massé » et cette fois-c-,ce sera sans bougies, sans jacuzzi et sans « body-body ». Qu’il y ait encore des journalistes qui soutiennent la thèse absurde du complot, il faut s’en désoler et les estampiller opposants encagoulés. Qu’ils aient le courage de s’encarter et d’agir à visage découvert.
L’image de Sonko est écornée et ce n’est pas la tête basse affichée à TFM et la confesse chez Ahmed Khalifa Niasse qui va le laver de ses péchés. Pour les crimes, c’est la justice qui tranchera ,Sonko étant présumé innocent jusqu’à la fin de la procédure judiciaire et du procès. En effet, il y a péché pour un Ibadou autproclamé, avec deux femmes voilées, que d’aller se faire des massages, à la dérobée ,à quatre et deux mains.
Pour en revenir à la presse, elle doit défendre sa liberté et refuser de se laisser manipuler, par lâcheté. On en voit beaucoup, à la télé, qui tremblent lorsqu’ils osent formuler une critique contre Sonko. Pourtant ce dernier vient de montrer son vrai visage, un homme déboussolé qui ne sait plus à quelle saint se vouer. Est lointain déjà, la « victory lap », après son inculpation et son placement en contrôle judiciaire .
Sonko a baissé de ton, cherche à amadouer les journalistes. Tiens, tiens, qui parlait avec, arrogance, de « deuxième vague dévastatrice » ? Et, auparavant de « mortal kombat » et qui appelaient ses suiveurs à sortir pour le défendre ? C’est le fameux Pinocchio qui a déjà habitué les sénégalais à déclarations sons lendemain.
A ceux qui croyaient que le « Grand soir » était arrivé, il faut renvoyer le miroir du Réel. Au Sénégal, force restera toujours à la loi. Sonko a un rendez-vous avec Adji Sarr au Palais de justice quand sonnera l’heure du face à face incontournable. Messieurs du Pastef, l’ADN permettra de trancher, scientifiquement. Pas la logorrhée des uns et des autres !