La solidarité et le partage sont fils de l’humanisme authentique qu’irrigue la sève nourricière de la foi et de l’amour subséquents du prochain.

Partager avec les siens, venir en aide à ceux qui sont moins favorisés, est un sacerdoce  pour tout homme conscient des vicissitudes de la condition humaine et des aléas de la vie.

Abdoul Ly, directeur général de l’ARTP (agence de régulation des télécommunications et des postes) a la fibre humanitaire, pour ainsi dire, et met les bouchées doubles en période de ramadan, pour aider ses parents de la localité de Bokidiawé et des villages alentours.

C’est ainsi qu’il a fait distribuer des milliers de kits alimentaires (contenant du sucre, des dattes et du café) aux habitants de 51 villages.

Abdoul Ly a acheté 10 tonnes de sucre, 1750 pots de café, grand modèle et 2280 paquets de dattes.

Les ressortissants de la localité qui sont à Dakar où ils suivent des cours à l’UCAD ont reçu des lots de kits eux aussi.

Cette sollicitude de Abdoul Ly est à magnifier et à offrir en exemple dans un pays où la solidarité, sous de multiples formes, est une donnée fondamentale de la vie sociale.

Tous ceux qui ont des moyens doivent tendre une main secourable et fraternelle aux autres pour perpétuer un art de vivre millénaire qui est l’âme de l’Afrique.

C’est pour quoi, du reste, l’énorme boulet que constitue la pauvreté est subi, tant bien que mal, avec philosophie et créativité par les populations pour sortir de l’ornière.

L’humanitaire locale a précédé celui mondialisé des ONG internationales et son ’action discrète n’est pas moins efficace.

Les émigrés sénégalais envoient mille milliards de francs CFA par an (avant la covid) et c’est beaucoup plus que l’aide au développement.

Chacun peut apporter sa pierre à l’édifice pour bâtir une solidarité nationale marquée du sceau de la générosité et de la fraternité.

Si tous les responsables et, tout simplement, tous ceux bénis par la fortune, participent et apportent leur éco, les calebasses seront remplies et la fête au village joyeuse, à l’heure du ndogou.

La leçon d’humanisme de Abdoul Ly mérite une mention honorable pour saluer un acte exemplaire.Tout simplement !