Une journée marathon, avec plus de 15 heures de procès (2 heures de breack),un record établi ,au tribunal de Dakar, à l’occasion du procès ,par contumace ,opposant Sonko et Adji Sarr.

Il faut aussi y ajouter Ndèye Khady Ndiaye, patronne  du salon « Sweet Beauté » poursuivie pour « complicité de viol » et  « incitation à la débauche ».

Le juge El Hadj Issa Ndiaye a réussi à tenir la distance ,avec rigueur et fermeté ,dans le respect de la loi.

Sonko, ayant décidé de ne pas assister au procès ,en défiant la justice ,a été jugé par contumace.

Ainsi ses avocats ne pouvaient y participer pour le défendre.

Adji Sarr est restée droite dans ses bottes et a raconté  ,dans le détail ,les 5 viols qu’elle a subis de la part de Sonko : tout y est passé : sodomisation ,don d’argent pour l’achat de la pilule du lendemain etc.

Ces détails obscènes  prouvent, s’il en était besoin ,qu’Adji Sarr, a vécu un véritable calvaire, devenue ,contre son gré l’esclave sexuelle de Sonko.

C’est contre cette situation dégradante, qu’elle a cherché à se libérer ,le 2 février 2021,en se rendant chez un gynécologue,juste après son « huis-clos » avec Sonko ,pour qu’un prélèvement soit fait sur son appareil génital.

Le docteur Alfousseyni  Gaye qui a fait ce prélèvement ,a reconnu à la barre du tribunal, avoir trouvé et recueilli du sperme.

Quid du manque de blessures !

Adji Sarr qui  a subi 5 viols, et n’était donc plus vierge. CQFD !

Pour les menaces : Sonko venait toujours seul et armé et posait ces deux armes ,bien en vue, dans le salon de massage.

Pourquoi Sonko ,a toujours refusé le test ADN ?

Parce qu’il sait que le verdict scientifique serait irréfutable.

Du sperme a été bel et bien prélevé dans l’intimité d’Adji Sarr et confirmé par un docteur, « membre de Pastef, parti de Sonko »,selon Me Elhadj Diouf.

Le doute n’est pas permis et le viol est bien prouvé, dans la mesure où Adji Sarr n’a jamais accepté d’être l’esclave sexuel de Sonko.

Le témoin ,Sidy Ahmed Mbaye -qui a transporté Adji Sarr et le docteur Gaye  ,à l’hôpital ,le soir du cinquième viol (2 février 2021),a affirmé qu’Adji Sarr s’est plainte, à lui ,de subir des viols de Sonko, depuis un certain temps.

Et qu’il lui a conseillée d’avoir des preuves.

Elle s’est débrouillée pour en avoir.

C’est cela la vérité des faits.IL n’y a aucun complot.

Sweet Beauté était en fait ,un lupanar, une maison  de passe où la patronne des lieux mettait   à disposition des jeunes filles innocentes.

Adji Sarr avait 18 ans et venait des zones rurales du Sénégal, sans éducation, sans expérience.

Voilà la jeune fille qui a été la victime de l’homme qui se présente comme un musulman pur (IBADU), qui a imposé le voile à ses deux femmes.

En l’absence des avocats de Sonko et ceux de Ndèye Khady Ndiaye qui ont choisi de quitter la salle d’audience ,les défenseurs de l’accusatrice s’en sont donnés ,à cœur  joie.

Aux révélations  fracassantes d’Adji Sarr ,ont suivi ,des plaidoiries  de feu qui ont mis à nu le leader de Pastef qui a eu bien raison d’avoir fui ce déballage qui serait une torture morale pour lui.

On comprend ,le choix du « complot imaginaire » qui l’a emmené au salon de massage ,à moult reprises, y compris ce jour funeste (pour lui),du 2 février 2021,en plein couvre feu.

Quel comploteur a pris sa main et guidé sa libido ?

A propos de Ndèye Khady Ndiaye, des interrogations demeurent.

Pourquoi des caméras dans le couloir et dans la salle de   massage ?

Comme par hasard, elles ne fonctionnaient plus, lors du passage de l’enquêteur capitaine Touré, qui ne s’est  pas posé la question de savoir : depuis quand les caméras ne filmaient plus ?

Que sont devenus les DVD enregistrés ,à l’époque.

Quelle était l’utilité de filmer des gens qui se faisaient masser en body-body et/ou en finition(une autre spécialité de la maison) ?

Vraie proxénète, la patronne du lupanar mérite une sanction exemplaire ,comme l’ont demandé les avocats d’Adji Sarr.

Pour Sonko, le procureur Karim Diop a demandé le maximum ,à savoir  10  ans de prison.

C’est ce que prévoit la loi, en cas de procès par contumace.

Quant à Ndèye Khady Ndiaye, la gérante du salon de massage, il a requis 5 ans. Pour la plaignante ,les avocats demandent 1 milliard et 500 millions de FCFA, de dommages et intérêts.

C’est une demande raisonnable pour une fille dont la vie a été bafouée et l’avenir marqué au fer rouge,  si l’on peut dire.

Elle sera marqué, à vie par cette expérience traumatisante.

Soit dit, en passant, un traumatisme n’est pas toujours visible, immédiatement.

Que le docteur ait trouvé Adji Sarr « normale »,ne prouve rien.

Ceux qui spéculaient sur le dossier, ont été servis : des révélations scandaleuses sur un leader politique ,assoiffé de sexe, qui pratique l’’adultère et joue le père la vertu !

La thèse du complot a volé en éclat, avec l’image d’IBADU ,de Sonko.