Le conseil constitutionnel a validé 20 candidatures pour la présidentielle du 25 février 2024.Sur les 21 qui avaient passé l’épreuve des parrainages, seul KARIM WADE a été éjecté parce que sa récente renonciation à sa nationalité française ne lui permettait pas de franchir « la validation finale », dans la mesure où son dossier déposé le 26 décembre 2023 était inexact. Alors que le décret du premier ministre français, Gabriel Attal, n’était pas encore publié dans le journal officiel

Exit donc Karim!

Pour tous les autres, la compétition est ouverte. Et va poser un défi logistique majeur pour le matériel électoral à acheminer dans les bureaux de votera couverture médiatique obligatoire des candidats, par les médias d’Etat, notamment la RTS (radio-télévision) qui devrait mettre à disposition, pour chaque candidature équipe qui va filmer, monter et envoyer pour diffusion, les éléments choisis, chaque jour, par chacun des candidats.

La Démocratie n’a pas de primais elle a un coût. Il sera très élevé, cette fois, pour le Sénégal.

En ce qui concerne cette pléthore de candidats, il faut envisagera l’avenir, comment l’éviter, car le seul filtre des parrainages, n’a pas suffi.

Qu’en sera-t-il de l’organisation de la campagne électorale officielle ? Il faut souhaiter que les rencontres, inévitables des caravanes des différents candidats soient gérées de manière lucide et fair-play.

Le Sénégal est habitué aux joutes électorales, depuis 1848, notamment dans les localités de Saint-Luois, GForée, Rufisque et Dakar. Même s’il est vrai que cette expérience et celles qui l’ont suivie, jusqu’à maintenant, ont parfois été émaillées d’incidents.

L’Etat, c’est à dire les Institutions impliquées dans le processus électoral(FDS, Justice, Médias d’Etat, etc.),doit jouer pleinement son rôle et garantir la sécurité des citoyens et des candidats.

Ce volet sécuritaire va aussi coûter cher. Il sera fondamental, car le moment des élections pourrait être une opportunité pour les malfaiteurs qui ont déjà ciblés le Sénégal et causé des dégâts terrifiants.

Chaque citoyen qui fait confiance au jeu démocratique, doit rester vigilant et déterminé à protéger un climat de paix et de sécurité, le seul à même de favoriser une campagne électorale sereine. C’est le défi à relever, dans ce contexte du nombre pléthorique de candidatures