Mme Rose Wardini a décidé de retirer sa candidature, après la polémique suscitée par sa nationalité française.
En effet, comme AC, vous l’avait révélé, elle a bel et bien une nationalité française avec un passeport, en cours de validité jusqu’en 2025.
Mme Wardini a été convoquée par la Division des investigations criminelles, placée en garde en vue et, finalement libérée avec le statut de « mise en liberté provisoire ».
Le curieux est que le Conseil constitutionnel qui avait validé sa candidature, n’a posé aucun acte, depuis, pour clarifier sa situation.
Alors qu’il y a, manifestement erreur, de sa part, d’avoir validé une telle candidature.
Le retrait de Mme Wardini pourrait éteindre l’incendie médiatique(voire) mais ne devrait pas mettre un terme à l’action judiciaire.
Comment cette personne est-elle passée à travers les mailles du filet pour obtenir la validation de sa candidature ; alors que des dizaines et des dizaines de candidats à la candidature, dont la nationalité sénégalaise exclusive est certaine, ont été recalé.
Pour d’autres motifs, mais quand même !
A l’évidence le contrôle est loin d’être rigoureux et devrait être renforcé, en dotant davantage de moyens au conseil constitutionnel.
Avec le retrait de mme Wardini, une seule femme représente la « moitié » des citoyens sénégalais à la présidentielle, à savoir, Mme Anta Babacar Ngom
La démocratie exige que les femmes, citoyennes à part entière, soient représentées comme il se doit.
L’exception sénégalaise rejoint, dans ce domaine, ce qui ressemble à un déni de justice démocratique, mondialement constaté.