Mike Pompeo, ancien directeur de la CIA, et actuel secrétaire d’État de Donald Trump.

La visite du Secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo, à Dakar a confirmé l’excellence des relations entre le Sénégal et les USA. En effet, un deuxième « compact » de 550 milliards de FCFA a été accordé par les américains au Sénégal dans le cadre du Millenium Challenge Account.

Par ailleurs 5 mémorandums ont été signés entre des entreprises américaines et des agences et sociétés d’Etat sénégalaises pour le financement, le développement et l’exécution de différents projets dans plusieurs secteurs.

En ce qui concerne le secteur de l’énergie, le Directeur de la SENELEC, Papa Mademba BIteye a paraphé un accord avec GE (general electric) pour le développement d’une centrale de 300MW.

Le FONSIS a conclu un accord avec GE pour le relèvement du plateau médical dans les hôpitaux sénégalais. Le ministre de l’économie, de la coopération et du plan a signé avec ABD GROUP un accord pour la construction de logements sociaux.

Par ailleurs Pompeo a souhaité que des entreprises américaines présentes dans d’autres pays, se délocalisent au Sénégal. Il a aussi fait l’éloge du secteur privé qui est le « moteur de la croissance économique ».

A l’évidence le séjour du chef de la diplomatie américaine à Dakar a démontré que les relations bilatérales sénégalo-américaines sont au beau fixe.

Les liens diplomatiques tissés depuis 60 ans se sont renforcés quelle que soit la couleur politique du locataire de la Maison Blanche.

Soit dit en passant, Il en est de même avec la France. Parce qu’il y a des relations spécifiques qui unissent les peuples des deux pays que les leaders politiques prennent en considération.

Il y a aussi les relations économiques qui ne cessent de se développer et que de nombreux facteurs (dont la proximité géographique : Dakar est à 7 heures d’avion de New-York et la route entre les ports américains de la Côte Est et celui de la capitale sénégalaise est directe et la plus courte depuis le continent africain) favorisent.

Il s’y ajoute la présence non négligeable d’une diaspora sénégalaise à New-York, notamment, qui est un trait d’union entre les deux pays.

Les autorités sénégalaises ont donc toute raison de se féliciter du succès de la visite de Pompeo qui a choisi Dakar comme première étape de sa première visite en Afrique subsaharienne.

Ce choix n’est pas le fait du hasard, pour un chef de la diplomatie américaine qui suit les pas de ses illustres devanciers comme James Baker et Hillary Clinton.