Suite à la décision du tribunal hors classe de Dakar pour que l’opposant Ousmane Sonko soit « réintégré » dans les listes électorales ,le collectif des avocats de l’Etat a publié un communiqué pour préciser ,que cette « décision n’est ni définitive, ni exécutoire ».

En conséquence de quoi,  Sonko « reste radié des listes électorales ,jusqu’à ce que l’affaire soit jugée ,de manière définitive, à Dakar ».

Les avocats de l’Etat vont se pourvoir en cassation ,comme la loi le leur  permet, pour que la Cour suprême se prononce.

A noter que la Cour suprême, qui dans cette affaire, a le dernier mot ,avait déjà cassé le jugement de « réintégration » rendu par le tribunal de Ziguinchor le 17 novembre dernier.

Comme l’a dit Me El Hadj Diouf, l’un des avocats de l’Etat, : « les partisans de Sonko qui  jubilent ,n’ont rien compris ».

En effet ,le pourvoi en cassation redonne la main  à la plus haute juridiction du pays.

Par ailleurs, il y a d’autres recours en cassation, comme celui fait par les avocats de Sonko ,dans l’affaire qui l’oppose à Mame Mbaye Niang, dans laquelle Sonko a été condamné ,en première et deuxième instance ,à 6 mois de prison, avec sursis et 200 millions de francs d’amende.

Cette peine suffit pour rendre Sonko inéligible ,tout comme celle  de 2 ans ferme ,pour « corruption de mineure »,qui lui a été infligée  dans « l’affaire Adji Sarr ».

En vérité Sonko est victime de ses propres turpitudes ,pour avoir accusé Mame Mbaye Niang, sans aucune preuve et « corrompu Adji Sarr »,en se rendant nuitamment au salon Sweet Beauté.

Ces deux affaires ont été jugées en première et deuxième instance, depuis longtemps.

Sonko est bien un multirécidiviste qui croupit en prison ,pour des accusations, encore plus graves comme : « association en vue d’une entreprise terroriste ».

Ses avocats font de la diversion ,car ils savent bien que leur client n’a aucune chance de participer aux élections du mois de février.

Encore moins de sortir de prison  de sitôt !