L’opposant Ousmane Sonko a été condamné pour corruption de la jeunesse à 2 ans de prison ferme.

Il a été acquitté pour viol et menaces de mort.

Parce qu’ il y avait des zones d’ombre sur les viols répétés et les différentes postures de l’accusatrice Adji Sarr qui avait beaucoup parlé dans les médias, du fait de son  immaturité , et a donné du grain à moudre à ses détracteurs et semé un doute qui a profité à l’accusé.

La co-accusée de Sonko, Ndèye Khady Ndiaye ,propriétaire du salon Sweet Beauté ,a écopé de la même peine de 2 ans de prison ferme ,pour incitation à la débauche.

Si le juge n’a pas retenu le « viol »,il a cependant condamné sévèrement Sonko qui a bel et bien « corrompu » une jeune fille, presque analphabète, de mèche avec une fausse patronne et vraie proxénète qui avait ouvert un lupanar.

Pour complicité active prouvée. Pour exploiter des jeunes filles  utilisées  comme « chair fraîche » à consommer, sans retenue ,par des détraqués sexuels, adeptes de la sodomie et autres actes contre nature.

Le procureur a été bien inspiré de cibler ,aussi, la « corruption de la jeunesse »,article 324 alinéa  2 du code pénal.

Ce  délit est puni de 2 à 5 ans de prison.

Sonko doit s’estimer heureux de s’en tirer avec la peine la moins sévère, mais qui n’en met pas moins ,en exergue ,sa duplicité, son manque de vertu et ses mensonges chroniques.

Un diffamateur et un libidineux est démasqué par la justice et condamné.

Et, à l’heure où nous écrivons cet article, le calme plat règne à Dakar.