Ousmane Sonko

Face au tollé suscité par les violences perpétrées par les militants de son parti à Mbacké et dans la ville sainte de Touba ,à la suite des actes de rébellion posés le vendredi 10 février ,en défiant les forces de sécurité chargées de faire respecter l’ordre d’interdiction de leur meeting par le préfet, Ousmane Sonko a décidé d’annuler un meeting prévu le 24 février.

 

Une fois n’est pas coutume, Sonko qui est gonflé d’orgueil et d’arrogance ,recule, parce qu’il sent le boulet des critiques non stop, qui s’abattent sur lui et ses affidés.

Parce qu’ils ont osé franchir la ligne rouge de la sacralité de la ville de Touba, un lieu béni, où seuls le respect des règles de l’Islam ,le culte de la paix et la dévotion des vrais talibés ,sont tolérés.

Les affidés de Sonko sont allés trop loin ,jusque dans l’enceinte de la Grande Mosquée ,lieu par excellence de prière.

C’est pourquoi des membres éminents de la famille du fondateur de Touba, Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké,ont élevé leur voix, pour exiger des excuses publiques de la part de Sonko.

 

Il s’y ajoute que rien ne justifiait les agissements inacceptables des militants pro-Sonko dont le projet de meeting a été retoqué par le préfet parce qu’ils n’ont pas respecté l’impératif des trois (3) signatures pour une demande et/ou notification d’organisation d’un meeting.

D’ailleurs ,dans leur seconde demande ,ils ont bien respecté cette exigence et ont fait signer celle-ci par trois personnes ,avec des lieux de domicile, bien identifiés dans le département de Mbacké.

Ainsi, Sonko et ses affidés ont organisé saccages et incendies de commerces privés à Mbacké, sans aucune raison.

L’intention était bien de défier l’autorité de l’Etat et de troubler l’ordre public.

Plusieurs semeurs de violence ont été arrêtés et déférés. Les uns ont été libérés et les autres placés en mandat de dépôt.

A juste raison ,car force reste toujours à la loi, au Sénégal.

Les pillages orchestrés à Mbacké et les actes d’insolence notés à Touba, participent d’une stratégie insurrectionnelle ,mise en œuvre par des anti- démocrates dont le leader a d’énormes soucis judiciaires,face à Mambaye Niang et Adji Sarr.

C’est pourquoi d’ailleurs, au lieu de se rendre simplement, et sans bruit au tribunal, il demande d’être accompagné par des militants ,pour semer des troubles sur son parcours.

Après Mbacké ,il a subi un traitement rigoureux de la part des forces de sécurité qui l’ont ramené chez lui, manu militari ,à Dakar.

Et l’ont empêché de troubler l’ordre public.

Ses partisans , qui préconisaient la « résistance » avec lui, ont été muselés, efficacement.

La démocratie n’est pas l’anarchie.