L’armée Sénégalaise

Neuf militaires sénégalais sont portés disparus après les affrontements, lundi, en Gambie avec des rebelles. Ils seraient probablement détenus en otage par le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), selon la direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA).

Dans un communiqué publié, hier mardi, la DIRPA a indiqué que les opérations se poursuivent pour retrouver les soldats portés disparus et sécuriser la zone.

Dans sa note, la Direction de l’information et des relations publiques des armées rappelle que l’accrochage survenu, lundi 24 janvier 2022 en Gambie, au Sud de Bwiam, sur l’axe Kampanti-Kappa-Kambagol, a eu lieu dans le cadre d’une action de sécurisation et de lutte contre les trafics illicites menés par les rebelles, notamment contre l’exploitation criminelle du bois sur la frontière avec la Gambie.

La DIRPA souligne qu’« au cours des affrontements consécutifs à une vigoureuse action militaire, 1 rebelle a trouvé la mort et 3 autres ont été faits prisonniers ».

Toutefois, indique le communiqué, « 9 militaires portés disparus seraient probablement détenus en otage par le MFDC ».

Mais l’Armée sénégalaise assure que « les opérations se poursuivent pour les retrouver et sécuriser la zone ».

Toujours selon le texte, au cours des 5 derniers mois, 77 camions transportant illégalement du bois provenant du Sénégal ont été immobilisés par le 5ème Détachement sénégalais déployé au sein de la Force internationale en Gambie.

Enfin, note le communiqué, « plus que jamais engagées dans leur mission sacrée de protection du sanctuaire national, les Armées continueront à s’investir sans relâche pour retrouver les disparus et pour la préservation du potentiel forestier ».

Lundi, les armées sénégalaises avaient informé qu’un sous-officier et un militaire du rang avaient été mortellement atteints lors de cet accrochage et qu’un des rebelles avait été aussi abattu.

Une patrouille militaire avait essuyé des coups de feu tirés par des éléments supposés appartenir au MFDC, d’un volume estimé à deux groupes de combat, à bord du camion transportant du bois, indiquait, en effet, la DIRPA.