LE CEMGA SERA LIMOGÉ APRÈS LES LÉGISLATIVES SI PASTEF GAGNE
L’éloignement du général KANDE par une nomination en Inde est une revanche du mouvement rebelle contre ce soldat qui a eu le mérite de reconquérir des localités perdues en Casamance, longtemps occupées par les hommes de Salif Sadio.
Par ailleurs, nous devons dire à haute voix que l’intégrité du territoire national est menacée. Dans la mesure où le MFDC va renaître de ses cendres avec ce projet de Pastef, qui porte les germes d’une partition du Sénégal en deux territoires, à l’image du Soudan. Ousmane Sonko y travaille. Retenez bien que le Général Mbaye CISSE sera bientôt limogé. Le profil et le parcours de son remplaçant permettront de mieux comprendre les ambitions qui se cachent derrière ces manœuvres au sommet de l’État. Le Ministre des Forces Armées, le Directeur chargé de la formation, le Directeur du renseignement militaire, ainsi que le Haut commandant de la gendarmerie et le Délégué au Renseignement, seront remplacés après les élections législatives si Pastef gagne. Sonko placera ses hommes pour renforcer l’axe du Sud.
DES JEUNES DU MFDC RECRUTÉS DANS L’ARMÉE
1- D’ores et déjà, le Premier ministre Ousmane Sonko travaille sur le recrutement massif de milliers de jeunes sudistes dans les rangs de l’armée. Il s’agira de jeunes du MFDC qui seront enrôlés dans l’armée nationale. Pour certains, c’est leur récompense pour avoir participé au combat insurrectionnel pour le “Projet”. Lors des prochains recrutements dans l’Armée, 80 % des jeunes qui seront recrutés et formés viendront des bastions du MFDC. Ils seront électeurs et militaires au service d’un homme et contre les intérêts du Sénégal. Ce mouvement rebelle est en train d’infiltrer tout l’appareil de l’État.
2- En outre, il faut craindre une délocalisation du centre de commandement militaire à Ziguinchor et la création à Bignona d’une base destinée à accueillir les équipements militaires de l’armée de terre. Le plan national de relance de la Casamance, lancé par Sonko à hauteur de 53 milliards, entre dans cette logique.
3- Il faut s’attendre à la décision de Sonko de faire quitter l’Armée de toutes les bases rebelles libérées. Cela a toujours été une revendication du MFDC, qui exige le départ de l’armée sénégalaise de certaines localités à Bignona et Ziguinchor.
4- La délocalisation du centre de commandement militaire va entraîner la migration des services de renseignements vers le Sud au détriment de Dakar. Quelles compétences en auront la responsabilité opérationnelle ? Il y a un projet d’externalisation des services de renseignement technique qui devraient être confiés à des proches du Premier ministre.
5- Certains hauts gradés de l’armée, pour garder leurs privilèges, se détournent de cette réalité au détriment de la sécurité nationale et de l’intégrité territoriale.
6- J’interpelle la Direction du Renseignement militaire à déclassifier tous les rapports sur les risques d’une renaissance de la rébellion de la Casamance. De 1982 à mars 2024, les autorités ont toujours privilégié le dialogue avec nos frères du MFDC. Aujourd’hui, la crise connaît une mutation avec de nouvelles ambitions que les rebelles pourraient atteindre avec leur « fils » chef du Gouvernement.
7- Le retrait de l’armée sénégalaise des zones libérées va permettre aux rebelles de reprendre leurs bases et de se repositionner sur le territoire Sud. Ce serait aussi une humiliation pour les soldats sénégalais qui ont perdu leur vie ou qui sont blessés dans la défense de la patrie.
LA SITUATION MÉDIATIQUE AUTOUR DE LA RÉBELLION
8- En 2003, la correspondante de Radio France Internationale (RFI) à Dakar, Sophie Malibeaux, a été expulsée du Sénégal pour sa couverture tendancieuse des assises du Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance (MFDC).
9- En 2005, suite à la diffusion d’une interview du chef rebelle casamançais Salif Sadio sur la radio privée Sud FM, la police sénégalaise avait procédé à la fermeture de la radio, en commençant par la station locale de Ziguinchor. À l’époque, le ministre de l’Intérieur, Ousmane Ngom, avait exigé l’arrêt de la diffusion de l’interview de Salif Sadio, qui combat pour l’indépendance de la Casamance depuis 1982. Le ministre avait déclaré que Sud FM avait été fermée « conformément à la loi, pour atteinte à la sûreté de l’État ». Rappelons que l’interview de Salif Sadio a été réalisée par Ibrahim Gassama, le chef de la station locale de Sud FM à Ziguinchor. Aujourd’hui, en 2024, nous assistons à l’annonce de la cérémonie de présentation d’un livre sur l’indépendance de la Casamance et aucune autorité des Armées ne s’y oppose. Le CEMGA, le Ministre des Forces Armées, le Ministre de l’Intérieur, le Haut commandant de la Gendarmerie et le Directeur de la Police laissent faire. De quoi ont-ils peur pour laisser un tel projet de partition du Sénégal prospérer ? Sont-ils complices de ce projet qui menace l’intégrité du territoire ?
10- Depuis l’arrivée d’Ousmane Sonko au pouvoir, le chef rebelle Salif Sadio et Nkrumah SANE, basé en France, sont devenus silencieux. C’est justement parce que leur poulain devenu Premier ministre porte l’autre « projet » d’une Casamance autonome.
UNE OPPOSITION FAROUCHE À L’AUTONOMIE DE LA CASAMANCE
Pour finir, au nom de tous les soldats sous les drapeaux et pour l’honneur de nos martyrs disparus dans la défense de la patrie, nous nous opposons farouchement à la tenue, le 26 octobre 2024, à la librairie “4 Vents Mermoz” de la cérémonie de présentation de l’ouvrage intitulé : *L’idée de la Casamance autonome : possibles et dettes morales de la situation coloniale au Sénégal* (édition Karthala, octobre 2024). Ce livre écrit par l’historienne Séverine Awenengo DALBERTO, Historienne des mondes africains (IMAF), fait l’apologie d’une scission du territoire national. C’est inacceptable !
Et le Président de la République, le CEMGA, le Ministre des Forces Armées, etc. seront traduits en justice pour Haute trahison le jour où le MFDC et son poulain réussiront leur projet de partition du territoire national. FIN
Un Soldat Patriote Sénégal sous les Drapeaux