Revoilà l’ex-député à qui le peuple dont il se réclamait a tourné le dos le 30 juillet dernier. Depuis, il était devenu aphone et broyait du noir tellement l’humiliation était grande.

Son omniprésence dans les médias, sa réthorique insipide, sa haine envers les autres et surtout lui-même ne lui avaient finalement rien apporté. Sauf un poste de député éphémère obtenu par les « forts restes ». Avocat incompétent, limogé par le président Hisséne Habré et en quête désespérée de notoriété, il s’auto-constitue pour défendre Khalifa Sall. Ce dernier a intérêt à le récuser tout de suite. Même si dans son naufrage il essaie de s’agripper à tout ce qu’il peut.

Parce que El Hadj Diouf va chercher à cannibaliser l’ «affaire » pour revenir sur le devant de la scène médiatique et c’est tout ce qui lui importe. Il n’a jamais défendu le maire de Dakar et, en tant qu’avocat, il est d’une redoutable incompétence et d’une infinie petitesse.

Les sénégalais qui ont découvert son jeu lui ont tourné le dos et l’ont humilié lors des dernières élections législatives. L’« avocat du peuple auto-proclamé » a vu ses ambitions politiques ruinées. Plus hargneux que jamais, il s’en prend au président Macky Sall et encense Wade qui serait « le meilleur président ». Ce personnage lamentable, s’il n’existait pas aurait dû être inventé.

Pourquoi ne dit-il pas aux sénégalais qu’il était avocat de l’Etat contre Karim Wade ? Manger à tous les râteliers et tenir le crachoir pour masquer son double jeu est son sport favori. Habré l’avait démasqué et mis à la porte. Wade qui l’avait nommé ministre s’en était débarrassé rapidement car l’homme parle beaucoup pour aussi masquer son incompétence.

Il n’est pas un ténor du barreau sénégalais et pour cause. Il n’a brillé ni au lycée ni à l’université. Pour un avocat sa maitrise de la langue française laisse à désirer. Conscient de ses lacunes, il a choisi le seul créneau où il pense pouvoir exceller, celui du sophisme et de la parole dévoyée. Ses jugements sur la politique du président Macky Sall font sourire. Un seul rendez-vous au Palais et l’avocat bavard va retourner sa veste. Comme il l’a déjà fait mille fois.

Il est temps d’arrêter d’être complaisant avec ce Tartuffe qui avait passé un sale quart d’heure à Paris et s’en était sorti avec des sueurs froides. La complaisance des journalistes est à dénoncer car sans celle-ci, El Hadj Diouf continuerait de croupir dans le néant. Quelle est l’utilité pour le peuple sénégalais d’écouter un saltimbanque comme lui ?

Des avocats compétents sont disponibles et pourraient éclairer la lanterne des citoyens avec rigueur. El Hadj Diouf n’en a pas les moyens intellectuels. Ses déclarations lamentables ont fini par faire découvrir le personnage dans toute sa nudité.