La coalition YAW organise, ce mercredi, une  manifestation politique à la place de la Nation à Dakar.

Un   tel évènement ,dans  le contexte de la démocratie sénégalaise, serait d’une banalité telle, qu’il ne  mériterait aucune considération particulière, a postériori.

En effet le nombre de manifestations quotidiennes, organisées dans tous les coins er recoins du pays, est difficile à comptabiliser.

Cela traduit une respiration démocratique exceptionnelle  que beaucoup d’Africains  et d’autres citoyens du monde envient au Sénégal.

Les voisins du Sénégal, qui vivent sous la coupe de dictatures militaires imposées  par des putschistes, rêvent de l’Eldorado démocratique  que constitue  ce pays, qui demeure une vitrine de ce que le génie africain nourri de liberté, de paix et des valeurs démocratiques et humanistes, est capable d’inventer et d’enraciner dans un Etat de Droit, souverain et fraternel.

Oui, il y a bien un modèle sénégalais et un rang démocratique que le Sénégal peut revendiquer  dans le concert des Nations .

Les « Grandes Démocraties » planétaires le lui reconnaissent et, même les dictatures sont complexées vis-à-vis d’un Etat libre ,ouvert ,garant de toutes les libertés  et solide dans ses fondements, dont la pierre angulaire est le Droit et le respect de la loi.

Et, c’est justement parce que le respect de la loi est la garantie suprême de l’Etat de Droit que son observance  ne doit faire l’objet d’aucun compromis.

C’est pourquoi, les « appels » outranciers à l’insurrection lancés par Ousmane Sonko ,un des leaders de cette coalition YAW, doivent être dénoncés, maintenant et que les autorités, en charge du maintien de l’ordre ,prennent toutes leurs responsabilités  pour encadrer cette manifestation et tuer dans l’œuf, toute tentative de débordement interdite par la loi.

 

Manifester, oui ; dénoncer ,oui, crier, s’égosiller, convoquer tam-tams et banderoles ,voire invectiver et même abuser du psittacisme ,tout cela pourrait passer ,comme on dit.

CEPENDANT, l’USAGE DE LA VIOLENCE CONSTITUE UNE LIGNE ROUGE QUE L’ETAT DE DROIT INTERDIT DE FRANCHIR !

Au mois de mars dernier, cette ligne rouge a été piétinée et le sang a giclé, emportant dans ses flots 14 victimes innocentes.

Ousmane Sonko qui avait appelé à un « mortal kombat », ne cesse depuis, d’exalter « cette première vague meurtrière » et  menace de provoquer une seconde « vague ».

C’est ainsi que la manifestation de demain (mercredi 8 juin), est une épreuve de vérité pour l’Etat de Droit sénégalais  qui doit empêcher  les dérives sanglantes que les opposants chercheront à provoquer.

Tout le monde est averti et la mobilisation doit être générale, pour annihiler toute tentative de subversion, de manipulation  et d’atteinte à la paix sociale.

C’est l’occasion  de mettre un TERME AUX FANFARONNADES DE SONKO et à tous ses « suiveurs »,partisans de la terreur.

Ces terroristes en herbe  doivent être  contenus ,freinés et mis hors d’état de nuire ! SI JAMAIS ILS ESSAIENT DE METTRE A EXECUTION LEURS MENACES.

 

Le problème est simple pour les forces de l’ordre aguerries  et Sonko le sait parfaitement ,lui qui a assisté à l’immobilisation de ses gardes du corps par les éléments du GIGN, au mois de mars dernier, en deux temps trois mouvements, comme on dit.

Mais la mobilisation doit aussi être citoyenne, contre des pyromanes qui se sont déclarés comme tels  et qui chercheraient à en découdre.

Cette fois-ci, l’effet de surprise ne jouera pas et les pyromanes sont attendus au tournant.

Sonko, Guy Marius Sagna ,voire Barthélémy Dias, trouveront à qui parler.

Bamba Fall, qui a rejoint la coalition présidentielle et qui avait défendu son quartier lors des évènements de Mars 2021,a déjà mis en garde les membres de YAW,  qu’il leur fera face.

Partout à Dakar, BBY (la coalition présidentielle) et les citoyens sans coloration politique, mais soucieux de défendre leur quartier et la paix sociale, sont mobilisés .

Et feront échec aux « semeurs de violence ».

Parce que tous les citoyens lucides savent parfaitement que YAW, qui est victime de ses propres turpides, n’a aucune raison valable de contester les décisions du Conseil constitutionnel, qui éliminent sa liste  nationale au scrutin proportionnel .

C’est YAW qui a investi  une femme inéligible ,car âgée de moins de 25 ans et ,invitée à la remplacer, a choisi une autre femme déjà investie sur la liste des suppléants.

A la clôture des dépôts ,YAW s’est retrouvée avec une liste proportionnelle incomplète et donc irrecevable. C’EST SIMPLE ET IRREFUTABLE !

Les membres de YAW doivent laver leur linge sale entre eux, pour débusquer ceux qui ont trahi les uns et les autres et non chercher à prendre le pays  en otage.

En vérité YAW est tombée dans ses propres pièges tissés avec le fil de la traitrise  qui est le poison mortel qui tue à petit feu cette coalition improbable qui a voulu recycler nombre d’éclopés ,vétérans des batailles politiques des trente dernières années.

Comme Aida Mbodj et Habib Sy, qui ont dépassé l’âge de la retraite depuis bien longtemps.