Les opposants de YAW se sont retrouvés, place de la Nation à Dakar, certes nombreux, mais très loin des « 200000 » personnes qu’ils promettaient de rassembler.

Tout s’est passé  dans le calme, car le dispositif de sécurité était imposant et donc dissuasif.

Ousmane Sonko qui avait appelé ,dans ses dérives verbales coutumières, « à l’insurrection »,s’est contenté d’incantations et de diatribes contre le pouvoir, le ministre de l’Intérieur et le Conseil constitutionnel.

Ses camarades d’infortune ont suivi, avec les mêmes discours  hors sol qui ne riment à rien ,car les élections auront bien lieu, sans la liste nationale de YAW,pour le scrutin proportionnel, qui a été disqualifiée par le Conseil constitutionnel.

Parce qu’elle est incomplète, à la suite du remplacement d’une candidate par une autre ,déjà inscrite sur la liste des suppléants.

 

Ousmane Sonko,lui-même avait reconnu la grosse bourde et annoncée  leur échec ,fruit de leur propre incompétence.

Le pouvoir n’y est pour rien.

Mais, ces leaders de YAW sont connus pour leur propension à surfer sur les contradictions ,à affabuler ,à manipuler et à débiter des mensonges.

C’est ainsi qu’ils ont souvent intoxiqués les jeunes drogués aux fake news, dans les réseaux sociaux.

Cette fois-ci, le vent a tourné et les chantages et menaces ne prospèrent plus.

Les dérives sanglantes du mois de mars 2021 qui ont causé la mort de 14 personnes, ne se reproduiront plus.

L’Etat en avait pris l’engagement et a tenu parole.

 

Face à l’échec ,Sonko a accusé la « gendarmerie d’avoir retenu des manifestants venus de Mbour ». FAUX !

Les forces de sécurité ont cependant bien arrêté un rebelle du MFDC, Ousmane Kabilline Diatta, qui cherchait à rallier le lieu de la manifestation.

 

La collusion avec les rebelles du MFDC est ainsi confirmée et cela va permettre aux enquêteurs de mieux s’orienter, en ce qui concerne les hommes encagoulés, semeurs de violence, identifiés lors des évènements sanglants de mars 2021.

 

YAW est un conglomérat  d’opposants, qui ne croient pas à la démocratie et qui veulent l’utiliser pour déstabiliser le pays.

Maintenant les choses sont claires : l’Etat a prouvé qu’il a les moyens de les empêcher de nuire.

La manifestation a été libre et bien encadrée, les forces de sécurité ont veillé au grain et les oiseaux de malheur-qui prédisaient l’apocalypse- ont été démentis.

 

Il faut aussi mettre en exergue la mobilisation citoyenne pour dissuader les casseurs et autres malfrats.

Le rendez-vous électoral du 31 juillet aura bien lieu, sans Ousmane Sonko ,mais avec Barthélémy Dias, candidat sur la liste départementale de YAW, qui est validée…

Il faut noter aussi les tracasseries et harcèlements dont ont été victimes les journalistes du groupe TFM,de Youssou Ndour.

Déthié Fall, mandataire de YAW (par qui tout le scandale est arrivé du fait de sa légèreté : il n’a pas bien vérifié les listes, avant de les déposer- s’en est excusé au nom de sa coalition-.

Mais, il faut bien constater ces dérives qui gangrènent YAW et louer la position du syndicat des journalistes qui exhorte ceux-ci à travailler librement et à n’accepter aucune pression.

Son secrétaire général ,Bamba Kassé a déclaré que les « journalistes doivent refuser d’être les talibés de qui que ce soit ».

Il a parfaitement raison !

Il a ajouté qu’il n’écartait pas l’idée d’identifier les leaders qui encouragent de telles pratiques pour porter plainte contre eux dans les pays occidentaux, où ils seraient traduits en justice.

Voilà qui est dissuasif et responsable, mais d’abord et avant tout courageux.

YAW a essayé d’imposer la terreur ; aujourd’hui la peur a changé de camp.

Comme quoi la Démocratie sénégalaise a les moyens de se défendre  et de se renforcer, dans le respect de la loi.