Le gouvernement a fixé la date de l’élection présidentielle au 24 mars.
Amadou Ba, candidat de la majorité présidentielle est libéré de son poste de premier ministre pour mener campagne.
Le gouvernement a donc pris acte du rejet, par le Conseil constitutionnel, de la proposition du Dialogue national de reculer la date de la présidentielle au 2 juin.
Immédiatement après ce refus, le gouvernement qui était en session régulière du conseil des ministres, sous la présidence du chef de l’Etat, Macky Sall,a décidé de fixer la nouvelle date du 24 mars.
Celle -ci permet l’organisation de la campagne, avec les 21 jours de campagne officielle, dans les médias d’Etat ,notamment.
Toutefois la soudaineté du choix va prendre bien des candidats au dépourvu.
Car, malgré les discours bruyants réclamant la tenue des élections avant le 2 avril, fin officielle du deuxième mandat de Sall, personne n’est prêt.
Maintenant tout le monde doit s’adapter et agir en conséquence.
La date du 24 mars réduit considérablement le délai de la passation de pouvoir, a moins qu’un deuxième tour ne vienne apporter un délai supplémentaire.
D’ailleurs dans ce contexte où la date de la tenue de la présidentielle respecte l’impératif constitutionnel ,(organisation avant la fin du mandat présidentiel),la passation peut parfaitement se tenir après .
Toutefois, il y a une précipitation qui pose problème à tous les candidats et que tout le monde devra gérer.
Alea Jacta Est.
