Environ 2000 personnalités, représentant toutes les couches de la société sénégalaise, ont pris part à la cérémonie d’ouverture du dialogue national voulu par le président Macky Sall.
C’est la salle des Banquets du Palais de la République qui a abrité l’évènement ,présidé par le chef de l’Etat en présence des présidents des Institutions majeures que sont l’Assemblée nationale, le Conseil économique ,social et environnemental et le Haut conseil des collectivités territoriales.
Avec Moustapha Niasse ,Haut représentant du Président de la République, choisi pour coordonner les travaux du dialogue national.
Autorités religieuses et coutumières ,leaders de partis et/ou de coalitions de partis politiques, dirigeants syndicaux, responsables de groupements patronaux ,membres de la société civile, délégués des acteurs culturels, etc. ont assisté à la cérémonie et ont pris la parole ,pour la magnifier.
Ils ont tous félicité et remercié Macky Sall, pour son initiative patriotique si positive.
Cette participation de qualité est déjà un grand motif de satisfaction ,parce qu’il démontre que l’invitation a été bien appréciée .
Par des femmes et des hommes, de tous les milieux, particulièrement attachés au dialogue qui est ,comme l’a dit Macky Sall « dans l’ADN » du peuple sénégalais.
L’hôte qu’il a été, a mis à l’aise tous ses invités, en précisant qu’aucun sujet n’était tabou et que ,c’est de la discussion que jaillira le consensus fécond.
C’est d’ailleurs pourquoi, rien n’a été fixé à l’avance ,y compris les termes de références du dialogue que les acteurs devront concevoir ensemble, en toute liberté.
Ceux qui prétextaient « l’inexistence de termes de référence » l’ont tout faux, car Macky Sall est d’une sincérité totale, en refusant d’imposer un corset de termes de référence.
C’est ainsi que ,lorsque Khalifa Sall ,dans son intervention a soutenu que « la question du troisième mandat » devait être posée ,le Président Macky Sall lui a répondu qu’il lui était loisible de la soulever, à la table du dialogue.
Cette sortie du leader de Taxawu Sénégal ,membre « de Yewwi », peut être comprise comme un message envers ses « camarades de coalition » qui avaient choisi de ne pas répondre à l’invite au dialogue.
Ces opposants peu inspirés, sont en train de se mordre les doigts car leur « projet de dialogue » a été tué dans l’œuf, par une interdiction préfectorale ,parfaitement justifiée.
En effet ce projet était un subterfuge pour organiser une rencontre dont le but était de troubler l’ordre public.
Tout le contraire de la rencontre au Palais présidentiel, où les opposants étaient respectueusement traités, et ont pris la parole pour s’exprimer librement.
Macky Sall est un homme de dialogue qui a toujours gouverné ,en associant ,non seulement les membres de sa coalition ,BBY, mais d’autres personnalités venues d’horizons divers.
Il est véritablement partisan des compromis dynamiques ,en privilégiant toujours l’intérêt majeur du peuple Sénégal.
L’exploit politique que constitue la longévité unique de BBY ,ne peut s’expliquer que par les qualités d’ouverture et de respect propres à son leader ,en qui tous ses camarades de coalition ,trouvent écoute, sincère et respect total.
Les opposants dits « radicaux » et les « ex-collaborateurs »,en proie à la haine ,sont les seuls à nier l’évidence de son ouverture, en tant que président de tous les sénégalais.
Que trois ex-Premier ministres-qui ont oublié qu’ils n’ont jamais été élus ,aucun d’entre eux-,s’épanchent dans les médias, n’étonnent personne.
Mais les couvrent ,encore de honte ,eux ,les mal-aimés du suffrage universel toujours recalés et humiliés par les citoyens électeurs.
Ils ont raté une bonne occasion de se taire et de toute façon, leur sortie lamentable n’aura aucun effet .Ils ne représentent personne.
Les personnalités représentatives ,dont les maisons ne désemplissent jamais et dont la voix porte, étaient au Palais de la République.
Pour célébrer la vraie démocratie qui exalte la liberté de parole et magnifie la fécondité de la discussion ,entre personnes respectées et respectables.
Maintenant que le dialogue est lancé ,les protagonistes ont deux semaines pour débattre et aboutir à des consensus forts.
Sans tabou !
L’intelligence d’hommes et de femmes d’expérience ,de jeunes « aux mains propres », (qui peuvent ,comme le disent les Wolof, manger avec les adultes),va accoucher de propositions pertinentes,novatrices et réalistes.
« La politique est l’art de rendre possible le nécessaire »,affirme le Cardinal de Richelieu.
En philosophie est nécessaire, ce qui ne peut ne pas être.