La date de l’élection présidentielle au Sénégal, sera fixée, au terme du dialogue qui sera organisé lundi 26 et mardi 27 février.

C’est l’annonce faite par le chef de l’Etat Macky Sall, dans un entretien avec la presse sénégalaise ce jour (jeudi 22).

Il a précisé que les acteurs politiques : candidats validés et invalidés, et les partis politiques seront présents ainsi que les autorités religieuses, la société civile, les forces vives etc. .

Ce dialogue a deux objectifs, à savoir permettre de dégager un consensus pour la date de la présidentielle et de discuter de l’après 2 avril (« date officielle de la fin de son second mandat, à la tête du Sénégal »).

Il a rappelé l’article 36 de la Constitution qui stipule que « le président de la République en exercice reste en fonction jusqu’à l’installation de son successeur. » Tout en faisant remarquer qu’il y a débat sur cette interprétation.

En dernier ressort c’est le Conseil constitutionnel qui donnera la solution qui s’imposera.

Concernant la décrispation et sa volonté d‘apaiser le climat social, Macky Sall a plaidé pour le dépassement et le pardon.

Dans le respect de l’Etat de droit, des libertés provisoires pour certains, des grâces pour d’autres, voire même une amnistie qui relèverait de l’Assemblée nationale, seule habilitée à voter une loi dans ce sens.

Préconisant le « pardon et la réconciliation », le président sénégalais a mis en exergue sa volonté d’enraciner la paix dans le pays qui irait vers des élections libres et transparentes.

Maintenant que le décor est campé et que la démarche du président est clarifiée pour tout le monde, il était important de fustiger la couverture médiatique scandaleuse des médias étrangers qui se sont acharnés pour peindre un tableau sombre et faux de la réalité sénégalaise.

Le président a aussi exprimé sa déception, par rapport à certains partenaires qui ont publié des communiqués tendancieux, en se basant sur des articles de presse mensongers.

Alors qu’ils pouvaient, tout simplement s’informer à la bonne source, auprès des autorités compétentes.

La clarification apportée sur la date de la fin de son mandat le 2 avril, aura désarmé tous les drogués des fake news, aux desseins obscurs (c’est nous qui l’affirmons).

En tout cas, la sortie médiatique de Macky Sall a permis de remettre les pendules à l’heure et d’inviter les citoyens à savoir raison garder.

Pour un rendez-vous électoral pacifique, dans la liberté et le respect de l’Etat de droit.