Sonko dans le véhicule du GIGN

L’opposant Ousmane Sonko  est entre les mains de l’unité d’élite de la gendarmerie sénégalaise (GIGN) depuis ce matin et en route vers Dakar.

Il a été identifié dans un taxi clandestin de 7 places, où il essayait de se cacher pour échapper aux forces de l’ordre et poursuivre sa « caravane meurtrière ».

Son arrestation s’est passée sans aucun problème.

Depuis lors, les médias ont publié l’information et aucune réaction n’est constatée  à Dakar .

En ce long week-end de Pentecôte, c’est le pèlerinage chrétien à Popenguine qui  focalise l’attention, dans tous les médias.

La fin brutale de la caravane de Sonko ne fait pas le buzz qu’il  souhaitait  et encore moins, la mobilisation des foules qu’il espérait.

Echec donc sur toute la ligne pour un homme « déshabillé » au tribunal par son accusatrice et en attente de jugement.

Sonko se trompe de pays et de stratégie politique ,depuis toujours.

Sa popularité parmi les jeunes de moins de 20 ans est en trompe l’œil. Elle est loin de toucher le reste de la population, composé  de citoyens matures, démocrates convaincus et qui rejette les appels à la violence et les argumentations  incohérentes d’un adolescent attardé, bientôt quinquagénaire.

Cette arrestation devrait dessiller les yeux de Sonko et de ses suiveurs-talibés qui ont abdiqué leur raison.

Le leader de Pastef était simplement ménagé par le pouvoir exécutif,  pour respecter l’action du pouvoir judiciaire.

En effet que dirait-on d’une arrestation de Sonko, alors qu’il était en attente de deux rendez-vous judiciaires ?

Maintenant que les procès sont terminés (affaires Mame Mbaye Niang et Adji Sarr ), il n’y a plus  de raison de continuer à ménager un homme qui se croit hors d’atteinte, même si, il a été, à plusieurs reprises emmené au tribunal, manu militari.

En fait les provocations de Sonko sont des actes désespérés d’un homme aux abois.

Cet opposant est en proie à ses propres démons, entre libido détraquée et ambition politique avortée.

Sa caravane  sans tête ni queue, finit lamentablement, avec un chef de convoi interpellé dans une voiture clandestine.

Pour un candidat déclaré à la magistrature suprême d’un pays, la chute est inqualifiable, dans la boue de la honte.