Le ministre de la Santé du Sénégal et l’ambassadeur des USA à Dakar, ont réceptionné ce jour, 151 200 doses du vaccin Johnson -Johnson-Jansen offertes par  l’administration américaine.

Ce lot fait partie des 80 millions de doses de vaccin données par les USA, aux pays en développement, à travers l’initiative COVAX.

Ce don arrive à point nommé dans un pays qui fait face à « une troisième vague » causée par le variant delta .

En effet, il y a urgence dans un pays qui s’est montré très résilient par rapport à la Covid, grâce à une action énergique du gouvernement pour prendre en charge les personnes contaminées.

Il y a eu aussi tous les efforts fournis pour soulager l’économie et les travailleurs durement impactés.

Cela a été payant car le Sénégal est l’un des rares Etats à avoir réussi à éviter la récession.

Des acquis indéniables ont été comptabilisés ; mais la troisième vague n’en reste pas moins une nouvelle épreuve redoutable.

L’arme la plus efficace reste la vaccination, comme l’a affirmé le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, qui, en plus d’avoir réceptionné les vaccins Johnson-Johnson ,a annoncé une commande faite à la Chine et qui sera livrée dans les prochains jours.

Et d’autres « arrivages » de vaccins ,comme Astrazénéca qui est particulièrement attendu par de nombreuses personnes déjà vaccinées avec et qui attendent de prendre la seconde dose obligatoire.

Le ministre se veut rassurant et au vu des actions passées, peut être crédité positivement, si on peut dire.

La réalité est que le combat contre la Covid est encore loin d’être gagné, dans le monde.

Le variant delta « rebat » les cartes et devrait pousser à une nouvelle mobilisation pour le contenir et sauver l’humanité. Tout simplement !

La situation du Sénégal est encore gérable, si les mesures barrières sont appliquées avec rigueur, la distanciation physique, aussi et le port du masque systématisé.

C’est ce qui avait permis le succès dans la lutte, lors de la première et deuxième vague.

On peut comprendre la lassitude de certains et l’empressement des jeunes de revenir à la vie normale ; mais face au danger mortel que constitue le virus, la lucidité doit prévaloir.

Et, avec la Raison et la Science !