Dimanche prochain (31  juillet),les électeurs sénégalais vont choisir les 165 députés de leur Assemblée nationale.

La campagne qui s’achève vendredi 29 juillet, se déroule, globalement dans le calme.

Avec une dynamique générale, sur toute l’étendue du territoire, qui place la coalition présidentielle ,BBY, en pôle position.

Par les foules immenses qu’elle draine, l’enthousiasme qu’elle suscite et la pertinence  des discours de ses leaders.

Il y a une véritable adhésion des foules  qui démontre que l’immense majorité des départements, comme lors des élections locales, va  tomber dans l’escarcelle de BBY.

 

Les partis et coalitions des opposants ,au nombre de 7,qui sont en lice, n’arrivent pas à accrocher les foules, et pire à tenir des discours-programmes.

Ils essaient de cacher leur absence de programme, à travers des déclarations fourre-tout, pour tromper les populations, en annonçant des « actions »,en cas de victoire, qui relèvent du pouvoir Exécutif.

Incohérences, mensonges éhontées et affabulations sont semés, comme des graines pourries ,sur leur chemin de campagne.

 

A ce jeu malsain, YAW, sans tête de liste nationale, brille par ses outrances et son manque de respect envers les autres opposants.

Ousmane Sonko, éjecté de la compétition par la turpitude de ses camarades qui  ont fait invalider leur liste nationale des titulaires, remporte la palme de l’irrespect envers ses « collègues » opposants, en affirmant que : « YAW est la seule opposition, les autres listes sont créées par Macky Sall »…

C’est un mensonge tellement grossier qu’il renseigne, encore  une fois, sur l’immaturité de son auteur qui est un populiste, un ethniciste  et aussi, un homme aux abois, qui a rendez-vous avec la justice pour une affaire d’accusation de viol.

C’est, à l’évidence, sa propre situation catastrophique, qui explique ses dérives  répétées  qui ont fini de le décrédibiliser .

Sauf, au niveau de certains jeunes drogués aux fake news et lavés du cerveau par les réseaux sociaux.

Cette dernière insulte envers les autres opposants, va lui valoir une nouvelle volée de bois vert de la part de toute la classe politique responsable.

Comme lorsqu’il y a quelques jours ,il avait accusé le président Macky Sall de « stigmatiser les casamançais » ?

Une déclaration mensongère, démentie par les plus grandes personnalités de cette région naturelle qui ont affirmé que « ce que le Président Macky Sall a fait en Casamance, aucun autre président ,ne l’avait fait (Robert Sagna, ministre de 1978 à 2000 et maire de Ziguinchor de 1984 à 2009).

Mais Sonko est pire que les propagandistes populistes les plus répugnants et les plus dangereux, car il fait peur à beaucoup de journalistes qui n’osent pas le critiquer ouvertement.

De peur de représailles de la part de ces « jeunes », dont il est le gourou.
Pourtant l’Etat a démontré qu’il était un tigre en papier, en maintenant le calendrier électoral et en interdisant ses projets de manifestations intempestives.

Peureux comme un lapin, il profite de la « parole libre » de la campagne pour déverser sa propagande nocive.

Toutefois, le mur du réel fera échec à sa propagande et la lucidité des électeurs-citoyens va triompher dimanche.

Lors des locales BBY avait gagné 80% des 46 départements du pays.

Et, il se trouve que les élections législatives sont une addition de scrutins départementaux, pour ainsi dire.

Les sièges de 112 députés sont en jeu dans les 46 départements du pays où la majorité simple assure la victoire totale.

Ensuite, l’ensemble des suffrages obtenus par chaque formation permettra l’attribution des 53 sièges de la liste nationale, selon un quotient .

 

Ce vote majoritaire s’applique aussi aux « zones » de la Diaspora, où 15 sièges sont en compétition.

Jusqu’ici, tout se passe sans heurts notables ,les forces de sécurité et de défense jouant pleinement leur rôle, sur toute l’étendue du territoire national.

Faut-il rappeler que le Sénégal vote depuis 1848 et a donc ,une expérience solide dans ce domaine.

Pluies et autres aléas climatiques  n’y changeront rien : le vote aura lieu dans de bonnes conditions s’il plaît à Dieu.