Le président sénégalais, Macky Sall

Interrogé sur la chaîne de télévision française France 24 sur les déclarations d’opposants qui affirment que le « scrutin du 31 juillet n’aura pas lieu si leur liste est invalidée, le Président Macky Sall qui séjourne à Paris ,a précisé que : « DE TOUTE FACON LE PAYS VA TENIR CES ELECTIONS ».

Il a ajouté que « lorsque le Conseil constitutionnel décide ,tout le monde se soumet ».

Et il donne pour exemple la décision du Conseil rendue ,il y a deux semaines, qui a imposé le rétablissement de la liste pour le Département de Dakar. Une liste qui n’avait pas respectée la parité…

« Le Conseil a fait une interprétation et dit qu’il faut qu’elle soit acceptée. Le ministre de l’Intérieur s’est incliné ».

Il pose la question de savoir : « pourquoi, lorsqu’il s’agit de l’opposition, quand il y a une décision qui est défavorable, il faut appeler à la fin du monde » ?

« CE N’EST PAS COMME CELA QU’ON RESPECTE LA DEMOCRATIE », fait-il remarquer.

Avant de mettre en exergues les exigences du Code électoral sénégalais, comme la parité qui, si elle n’est pas respectée, entraine l’invalidation de la liste.

Ce Code est le fruit de longues concertations qui ont duré 16 mois .

Les propos du chef de l’Etat sénégalais ont été limpides et frappés du sceau de la légalité et de la légitimité et de l’égalité de tous les citoyens devant la loi .

Si la liste de Yewwi pour le scrutin proportionnel a été invalidée (du fait d’une erreur commise par les membres de cette coalition qui l’ont confectionnée) ; celle de BBY pour les suppléants de ce même scrutin,a,aussi été écartée, pour superposition de noms.

La loi, dans toute sa rigueur s’est donc appliquée à Yewwi, comme à BBY.

Dans les deux cas, les fautifs sont des responsables des deux coalitions. Et personne d’autre !

D’ailleurs, personne n’a dit le contraire, et le leader de Yewwi, Ousmane Sonko, a été le premier à le signaler, en ce qui concerne la liste de Yewwi, et avait écrit, sur sa page Facebook, que leur participation était compromise…

Aujourd’hui, ce même politicien fait des menaces sur la tenue des élections.

La réponse du président Macky Sall est cinglante : « C’est devant nous » !

FAUT-IL RAPPELER QUE SONKO AVAIT PROMIS DE FAIRE MARCHER 200 000 personnes à Dakar ? Hier, beaucoup moins de personnes ont été mobilisées. Une vue aérienne de la foule ,publiée sur les sites internet, le prouve éloquemment !

Les fanfaronnades sont une chose, la vérité du terrain en est une autre.

Nul ne peut empêcher la tenue des élections du 31 juillet.

Jusqu’ici, les incantations sont restées vaines.

Les tigres en carton pâte, n’impressionnent personne.

Hier, à l’Obélisque, les paroles guerrières ont fusé ; mais à la fin, force est restée à la loi.

Les rêves de « deuxième vague » se sont dissipés.

La précampagne électorale commence ce vendredi et la campagne proprement dite, le 10 juillet.

« Ce qui est devant nous, sera dans le champ de notre vision », pour essayer de traduire le proverbe wolof.