Ce sera en audience spéciale que se tiendra le procès historique entre l’opposant Ousmane Sonko et l’ex-masseuse, Adji Sarr qui l’accuse de viols répétés et de menaces de mort.

Ce rendez-vous judiciaire, est fixé par le juge au 23 mai.

Pour permettre aux avocats de Ndèye Khady Ndiaye ,la gérante du salon de massage : « Sweet Beauté »,qui est accusée d’incitation à la débauche et de diffusions d’images « pornographiques »,entre autres, de s’imprégner du dossier de 271 pages ,avec des vidéos et autres éléments sonores.

On peut penser qu’il n’y aura pas d’autre renvoi, car le juge a refusé de céder à la demande de certains avocats qui voulaient un délai de renvoi beaucoup plus long.

En vérité ces avocats là cherchent à gagner du temps.

Ils font du dilatoire pour jouer le jeu de Sonko qui s’il persiste dans son refus de se présenter au tribunal, va être jugé par contumace ,à ses risques et périls.

Tous les observateurs ont noté l’attitude sereine de Adji Sarr et de ses avocats qui sont venus, à l’heure au tribunal et prêts à croiser le fer avec Sonko.

Ce dernier, comme on le pensait, a choisi le no show,synonyme de manque de courage et de petitesse.

Lui qui qui affirmait attendre avec impatience le procès ,a préféré aller se cacher à Ziguinchor.

Parce qu’il sait ,qu’à Dakar, il serait cueilli ,comme à chaque fois ,qu’il a cherché à se dérober à la justice.

Ce « leader » qui parle trop ,à torts et à travers ,qui accuse sans preuves ,a montré son vrai visage d’homme sans principes,peureux et peu soucieux du sort des jeunes écervelés qui sont manipulés par lui.

Mais le vent est en train de tourner : d’un seul coup 250 jeunes ont décidé de lui tourner le dos et de rejoindre la formation politique du président Macky Sall.

La posture actuelle de Sonko est intenable, car il lui faudra bien revenir à Dakar, un jour ou l’autre.

Dans la situation actuelle, il est en « résidence surveillée »,au mieux, au pire dans une prison à ciel ouvert ,en proie au stress.

Tout laisse croire que « Sonko est un cas pathologique » grave qui relève de la psychanalyse.

Mais la justice doit passer ,avant qu’une éventuelle thérapie ne soit envisagée .