Un monde juste, un monde de paix et un monde ou l’épuration ethnique n’existe plus. C’est la vision du monde telle que la porte le président sénégalais Macky Sall et pour laquelle il milite. Profitant de son passage à la tribune de la 72e session de l’Assemblée générale des nations unies à New York, le leader s’est fait remarquer, à nouveau, par un discours très engagé sur les questions d’actualité. Un discours salué d’ailleurs par plusieurs observateurs internationaux qui ont mis le point sur l’engagement du président Sall sur la piste de la résolution de certains conflits interpellant le monde actuellement et notamment la question des crimes contre l’humanité en Birmanie.

Dans ce sens, le président a souligné qu’il était préoccupé par la situation dangereuse dans ce pays d’Asie. « En Birmanie, nous sommes gravement préoccupés par les exactions contre la population musulmane Rohingya. Parce qu’il ne saurait y avoir d’émotion sélective, le Sénégal appelle instamment la communauté internationale à agir pour mettre fin à cette véritable tragédie humaine », a déclaré le président dans son discours devant la majorité des chefs d’États du membres de l’Organisation des Nations unies.

Pour le président Sall, dans un monde d’interaction et d’interdépendance, la paix, aujourd’hui plus que par le passé ne peut être résumé à l’absence de guerre. En effet, selon lui, la paix est également la préservation des ressources de la planète dont la raréfaction accentue les risques de crises internes et de conflits internationaux. « La paix c’est également des échanges internationaux plus justes et plus équitables, qui ouvrent à tous la voie du progrès et de la prospérité », toujours selon le président.

Au-delà de ce discours, l’engagement du président Sall en faveur des questions de la paix n’est plus à démontrer. En effet, cela fait plusieurs semaine déjà, en compagnie du président turc, qu’il a lancé un appel à la communauté internationale pour exiger une intervention en Birmanie afin d’éviter le bain de sang dans lequel se plonge désormais la région. Étant l’un des rares chefs d’états à avoir pris position ouvertement sur la crise politique dans ce pays et qui a conduit à une crise humanitaire avec la persécution de la minorité musulmane, M.Macky Sall a décidé donc de défendre cette cause au siège de l’ONU et devant les leaders du monde.

La crise Birmane n’est d’ailleurs pas la seule question par laquelle on distingue l’humanisme du président Sall. Considéré comme l’un des leaders les plus en vue en Afrique, il constitue, à côté de jeunes chefs d’État, tel que le roi Mohammed VI du Maroc, la nouvelle génération de leaders africains engagées dans le développement du continent et le renforcement de la coopération sud-sud. Avec son plan pour l’émergence du Sénégal, le président Sall est également l’un des présidents africains dont les projets de développement ont été salué à plusieurs reprises par les institutions financières internationales.