L’armée Sénégalaise

Le Sénégal, l’une des rares démocraties en Afrique, n’est pas à l’abri de la menace terroriste. Selon le panafricaniste, Sékou Sangharé, le danger plane sur le pays. Dans une analyse de l’actuelle situation du pays, l’homme revient en détail sur « la Stratégie des terroristes présents au Sénégal ». Il attire l’attention des sénégalais sur les quatre phases de ce plan dangereux qui a pour objectif ultime de semer le chaos. Il explique ainsi que les terroristes vont tout d’abord « attaquer les brigades de gendarmerie et les postes de police pour avoir plus d’armes et neutraliser les forces de l’ordre », puis attaquer les supermarchés et stations pour que la population sortent pour faire des pillages, créant ainsi des pénuries de tous ordres.

Une fois ces deux premières phases atteintes, ils vont « se camoufler dans la foule pour les pousser à aller dans le sens de la déstabilisation du Sénégal et finiront par « tuer des manifestants ou des opposants pour ensuite accuser nos forces de l’ordre histoire, galvanisant ainsi les foules vers un seul objectif : le chaos », explique-t-il en revenant en détails sur l’identité de ces personnes. M. Sangharé souligne que ces terroristes ont été recrutés par un ancien tueur sénégalais qui avait participé à l’assassinat d’un magistrat dans les années 90. « Cet ancien tueur qui parle beaucoup de pétrole a été arrêté récemment par les autorités Sénégalaises, mais le dispositif qu’il a déjà mis en place fonctionne avec des mercenaires à la solde d’une multinationale pétrolière qui en veut au régime actuel d’avoir fait voler son espoir d’exploiter le pétrole sénégalais ».

Depuis Conakry, l’homme explique que ce dispositif inclut également des éléments armés par le MFDC qui ont été chassés de leurs bases et qui ont rejoint Dakar, des éléments armés par le candidat Parrera qui a récemment perdu l’élection présidentielle en Guinée Bissau en faveur de Mballo ainsi que des éléments de l’ancienne milice armée de Yayah Jammeh. « Toutes ces forces sont passées maîtres dans l’art de la guérilla urbaine, formant des bandes de 5 à 10 tueurs. Ce sont eux qui font les casses avant de passer à l’autre mission dès leur forfait accompli » nous explique M.Sangharé.

Plaçant son espoir dans les autorités sénégalaises pour faire face à cette situation, Il affirme que « les forces armées du Sénégal peuvent en 24h neutraliser ces mercenaires ». toutefois, les forces de défense du Sénégal restent devant une situation délicate avec la présence des manifestants innocents « qui ne savent pas qu’ils sont manipulés par des forces hostiles pour déstabiliser leur propre pays », affirme M. Sangharé qui a appelé les sénégalais à plus de vigilance. Si le Sénégal est déstabilisé c’est le dernier verrou qui reste en Afrique de l’ouest qui saute, explique-t-il en affirmant que le régime ne doit en aucun cas tomber au Sénégal.