Le Sénégal vient d’obtenir un appui financier de 650 millions de dollars du FMI, soit 350 milliards de francs CFA.
Cette somme importante, constitue un soutien conséquent à l’économie nationale qui a certes souffert de l’impact de la crise sanitaire de la Covid-19 ; mais a réussi l’exploit d’avoir évité la récession.
Grâce à la politique inspirée, menée par le président Macky Sall, le Sénégal a même réalisé un taux de croissance positif de 1,9% lors de cette catastrophique année de la pandémie du coronavirus.
C’est l’un des rares pays au monde à afficher un tel résultat, à côté du géant chinois qui s’est contenté de 2,3%.
Pour l’immense majorité des Etats de la planète, c’est « annus horribilis » et pour le monde entier, l’ampleur de la récession renvoie à celle causée par la deuxième guerre mondiale.
Certes le Sénégal avait projeté un taux de croissance de 6,8%, avant que le choc pandémique ne dévaste des pans entiers de l’économie nationale, comme le secteur touristique, les transports aériens, le commerce, les flux financiers liés aux envois des émigrés etc.
La performance du pays est d’autant plus exceptionnelle dans ce contexte difficile où c’est bien le management de l’économie qui a fait la différence.
D’abord la mise sur pied du « Fonds de résilience de 1000 milliards », qui a permis de soutenir les secteurs et les travailleurs en difficulté, (hôteliers, restaurateurs, transport aérien, secteur informel, les entreprises, les populations rurales et périurbaines etc.).
Ensuite la mobilisation des ressources qui a été rapide et efficace, avec un sursaut national remarquable : tous ceux qui le pouvaient ont mis « la main à la poche ».
Par delà ce soutien appréciable accordé par le FMI, il faut mettre en exergue les raisons qui le justifient et qui consacrent un jugement positif des Institutions de Bretton Woods sur la gestion économique de l’Etat sénégalais.
Le FMI traite positivement avec les pays qui font leurs preuves, tiennent leurs engagements, bref assurent une garantie de sérieux et de rigueur.
La signature du Sénégal est respectable et respectée et c’est pourquoi, il peut lever, à chaque fois que nécessaire, des fonds, sur le marché mondial, pour financer ses projets de développement économique durable.
Le manque de rigueur et donc d’efficacité est toujours sanctionné par le FMI qui a une longue liste noire d’Etats mis à l’index.
Malgré la Covid, Macky Sall continue de placer le curseur sur l’efficacité qui exige une action globale qui ne laisse personne sur le bord de la route, avec un volet social digne d’éloges, comme les bouses de solidarité familiale, le CMU, l’aide d’urgence, les baisses des tarifs d’électricité, d’eau, les branchements sociaux, l’achat de doses de vaccin anti-Covid etc.
Le nouveau programme d’urgence pour l’emploi des jeunes se situe dans cette dynamique pour intégrer, encore davantage, cette couche fondamentale de la population, dans le tissu économique productif national.
Il s’agit d’une cause nationale qui va mobiliser l’Etat et le gouvernement.
Pour agir vite et bien, les 65000 emplois qui vont être créés, dans un premier temps, le seront sur financement propre ; l’Etat dégageant une enveloppe de 80 milliards de francs CFA.
Dans le monde actuel, les Etats crédibles obtiennent les financements sollicités car leur action efficace plaide pour eux.
Le Sénégal en fait partie.
