Les opposants de YAW, présentés sur la liste nationale  au scrutin proportionnel ont été rejetés par le ministère de l’Intérieur, qui a été conforté par la décision du Conseil constitutionnel.

La liste des suppléants de BBY(Coalition  de la majorité), a été aussi rejetée, comme l’avait fait le ministère de l’Intérieur.

Ainsi les 8 listes retenues par le ministère de l’Intérieur seront les seules à compétir le 31 juillet, lors des élections législatives.

Ce qui élimine la tête de liste nationale de YAW ,Ousmane Sonko de la compétition.

Il ne retrouvera pas son siège de  député  et n’aura plus d’immunité parlementaire.

Du reste cette immunité avait déjà été levée par l’Assemblée nationale pour permettre que la justice  fasse son travail dans l’affaire d’accusation de viol qui l’oppose à  la dame Adji Sarr du salon de massage « Sweet Beauté ».

 

Le Conseil constitutionnel a rendu une décision frappée du sceau  de la justice qui place tout le monde, opposants comme membres de la coalition au pouvoir, sur le même pied d’égalité.

Les opposants ont été rétablis dans leurs droits, dans une précédente décision qui leur a permis de « corriger » leur liste départementale de Dakar  qui ne respectait pas la parité.

 Cette fois ,le couperet est tombé sur YAW et BBY ,en toute logique, même si les conséquences sont plus désastreuses pour YAW  qui perd sa tête de liste nationale et beaucoup d’autres personnalités qui s’étaient « réfugiés » dans cette liste pour obtenir un siège de député.

Tous ces  gens tombent de très haut, victimes  des turpitudes de ceux qui ont confectionné les listes et qui ont cherché à multiplier les coups de Jarnac contre leurs propres camarades.

De facto Barthélémy Dias, maire de Dakar, devient le leader de YAW dans cette joute électorale.

Pour BBY ce qui s’est passé est un avertissement et devrait inspirer aux leaders plus de vigilance.

Les autres recours déposés étaient  peu crédibles de la part de mandataires qui cherchaient à faire le buzz.

Que tout le monde se le tienne pour dit : le droit a été dit et tout le monde doit accepter la décision du Conseil constitutionnel.

Les recours… c’est fini !