Ousmane Sonko, après sa participation à la campagne des législatives qui n’a pu lui  offrir un siège de député synonyme d’immunité parlementaire (il n’était pas sur les listes),essaie de se lancer, à corps perdu,  dans une « tournée » pour faire de la diversion.

Car sa convocation au tribunal est imminente, pour s’expliquer, dans le fond ,sur l’« affaire Adji Sarr »,la jeune fille qui l’accuse de viol,  lors de son passage au salon « Sweet Beauté ».

 

Drainer ses partisans et tous les badauds alentour, est la seule recette qu’il trouve pour créer le buzz médiatique qui lui permettrait de se « victimiser » et de piéger les médias ,en les poussant à parler d’autre chose.

 

Quitte à troubler gravement (l’ordre public) ,comme ce week-end à Joal ,où les forces de l’ordre ont été obligées d’intervenir. LEGALEMENT !

Sous prétexte de « renouer » avec ses militants ,il cherche à installer, dans le pays, une campagne électorale permanente que personne ne souhaite : ni les commerçants, ni les autres citoyens qui veulent vaquer librement à leurs occupations.

Faire des meetings autorisés et dans lieux circonscrits, pourquoi pas.

Mais des marches et occupations de la voie publique intempestives et permanentes ,NON !

 

La liberté de chacun s’arrête là où commence celle des autres.

Aucune échéance électorale n’est à l’ordre du jour.

Faire de la proximité, oui, mais sans tambour ni trompette !

Pour les rassemblements, il faut une évaluation des préfectures pour garantir le maintien de l’ordre public, de la paix sociale et de la sécurité de tous les citoyens.

Aucun parti politique ne peut s’autoriser à envahir l’espace public comme il l’entend.

Ce serait l’anarchie ,car d’autres feraient la même chose et au même moment.

Il en résulterait des affrontements aux conséquences  imprévisibles.

 

Sonko et ses moutons de Panurge, savent bien tout cela ; mais cherchent la confrontation ,pour semer la zizanie dans l’opinion.

Ceux qui refusent de se boucher leur  cerveau et d’infantiliser leur entendement ,ont parfaitement compris la manœuvre politicienne et la dénoncent ,avec vigueur.

Un client de salon  de massage  nocturne  ,doit assumer ses sorties en période de couvre-feu, et aller faire face, courageusement, à son accusatrice…AU TRIBUNAL !

 

Et non se réfugier dans  des appels à l’ « insurrection » ou au « mortal Kombat ».

 

Maintenant il fait jour et les sénégalais veulent que cette « affaire » soit tirée au clair ,une fois pour toute.

Sonko est un simple citoyen comme Sitor Ndour ,accusé des mêmes faits et qui est déjà sous mandat de dépôt, en attendant son procès.

Il est présumé innocent !

Comme Sonko !

Sitor Ndour ,tout militant de l’APR et de BBY (parti présidentiel et coalition au pouvoir) qu’il est ,n’a bénéficié d’aucun passe-droit.

Il doit en être de même pour Sonko qui n’est plus député ,ce qui facilite les choses ,car il n’y a plus nécessité de levée  d’immunité parlementaire ,chose déjà faite en ce qui le concerne, lorsque cela était  une obligation juridique.

Plus rien ,ni les fausses tournées politiciennes ,ni les fausses déclarations, les appels du pied à  des soulèvements, ne va empêcher la justice de faire son travail.

Mais pourquoi Sonko a-t-il si peur de faire face à Adji Sarr ?

Et d’abord aux conséquences de ses propres actes ?

Ce n’est ni son double ,ni son fantôme qui s’était rendu au salon « Sweet Beauté ».

Il a d’ailleurs reconnu sa présence sur les lieux et a tenu des propos bien  retenus lors de sa déclaration libre enregistrée et filmée.