La Banque mondiale confirme le FMI. Dans une note publiée mercredi dernier, l’institution financière internationale annonce que le Sénégal aura le plus grand taux de croissance en Afrique subsaharienne (47 pays) en 2023 avec un chiffre estimé à 8%.
Le Sénégal sera en tête en termes de croissance économique en Afrique subsaharienne en 2023. Il passera, ainsi, devant la République des Seychelles qui occupait ce classement l’année dernière, selon le rapport de la Banque mondiale.
Les Seychelles vont, en effet, passer de 11% à 2022 à 5,2% en 2023, alors que le Sénégal qui présentait un taux de 4,8% l’année dernière, passera à 8% pour cette nouvelle année.
Des résultats obtenus en partie grâce à la bonne politique de résilience du pays face à l’épidémie de la Covid-19 qui a négativement impacté la plupart des économies du monde. Mais également à l’exploitation des gisements de pétrole et de gaz qui commence cette année.
Toujours selon la Banque mondiale, les perspectives économiques seront encore meilleures pour le Sénégal en 2024, qui affichera un taux de croissance de 10,5% l’année prochaine.
Pour l’heure, le Sénégal occupe le top 10 des pays qui enregistreront le plus de croissance en 2023, suivi par le Niger (07,1%), la Côte d’Ivoire (6,8%), le Rwanda (6,7%), la République démocratique du Congo (6,4%), le Bénin (06,2%), le Togo (05,6%), l’Ouganda, Maurice, (05,5%) et l’Éthiopie (05,3%).
A signaler que sur le plan mondial, la Banque mondiale a fortement revu ses prévisions de croissances mondiales pour 2023, estimées à 1,7% désormais contre 3% en juin dernier, avec un ralentissement plus perceptible dans les pays développés. Cela, du fait notamment de l’inflation persistante, de la hausse des taux et des effets de la guerre en Ukraine. La croissance reste, ainsi, très faible aux Etats Unis (0,5% contre 1,9% en juin) et est nulle en Europe.
Par ailleurs, dans un contexte de chocs multiples et face à la menace d’une stagnation économique mondiale, la Banque mondiale suggère aux pays africains de mettre en œuvre des politiques qui accélèrent la transformation structurelle, grâce à la croissance de la productivité et à la création de plus d’emplois.