Le fugitif Juan Branco, passager clandestin,  déguisé en pêcheur pour franchir la frontière mauritanienne ,arrêté hier, a passé sa première nuit en prison à Rebeuss ,à Dakar.

Expulsé du Sénégal, il est revenu clandestinement dans le pays et a cherché à en sortir, sans succès.

Il va répondre devant la justice ,des multiples charges portées contre lui, à savoir : complot contre l’Etat, diffusion de fausses nouvelles, séjour irrégulier et outrage à magistrat …actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité  publique ou à occasionner  des troubles publics graves .

 

Extrait aujourd’hui de sa cellule pour être auditionné par la sureté urbaine ,Juan Branco a gardé  un silence assourdissant.

Il avait ,auparavant ,éconduit les avocats sénégalais qui voulaient l’aider…

Pour le moment donc, aucun avocat ne s’est constitué pour assurer sa défense (au moment où nous écrivons ces lignes),parce qu’il ne l’a pas souhaité.

Et pourtant, en tant que  fugitif,homme ayant franchi clandestinement la frontière d’un pays souverain ,qu’il avait trainé dans la boue de mensonges éhontés ,Branco a vraiment besoin de toutes les aides possibles ,pour plaider sa cause désespérée .

On se demande, d’ailleurs quelle mouche a piqué cet homme, indigne de la robe d’avocat, qui a foulé au pied toutes les règles de droit et même de simple bienséance.

Un avocat a une ligne de conduite : dans un pays étranger, il se présente au bâtonnier et se met sous sa protection.

Il va sans dire, qu’il ne franchit jamais une frontière en passager clandestin.

Car un avocat est un  justiciable comme les autres.

Branco s’est affranchi de tout et récolte donc ce qu’il a semé, par son arrogance .

Il s’est mis dans de sales draps et va payer le prix fort, parce qu’il a bafoué la loi que nul n’est censé ignorer.

Le refuge du silence et de la grève de la faim ,est un acte de lâcheté, rien d’autre.

Il ne sauvera ni Branco ,ni Sonko,dont il a été l’avocat.

Son retour au Sénégal est cependant un acte de banditisme irréfléchi, car il avait zéro chance de sortir du pays.

Le piège s’est refermé sur lui et, personne ne peut défendre son comportement lamentable qui  campe un personnage immature, raciste et stupide.

Ce personnage est méprisable, mais, il doit faire face à la justice et être traité, avec une fermeté exemplaire.