Sonko est « un cas « qui relève ,assurément de la psychanalyse.

 Entre Eros et Thanatos, il est en proie à ses propres pulsions qui l’attirent,  comme un aimant vers les actions destructrices.  Violence,  haine et « pulsions d’en-bas », pour ne pas  effaroucher les âmes sensibles ,sont des courants centrifuges  qui le brûlent du dedans.

C’est pourquoi, l’homme est torturé et veut défier le monde entier, en paroles.

Humilié par sa défaite retentissante du 17 juin (manifestation avortée, assignation forcée à résidence, rues cadenassées,  etc ,Sonko est en train de mourir de honte,  lui qui promettait une « deuxième vague meurtrière »,ne sait plus où donner de la tête.

Et, pour sa première sortie ,d’après confinement forcé, il devait  crever l’écran, sortir des mots -buzz : c’est l’appel aux casseroles, aux klaxons, assikos, djembés, et pourquoi  pas au tonnerre ,pendant qu’on y est !

Mais n’est pas Zeus qui veut.

Sonko ,dans ses délires  se croit roi,parce qu’il a vu des jeunes écervelés  l’aduler dans les réseaux sociaux.

Sa sortie du jour, s’adresse à eux pour se justifier de sa lâcheté.

Pourquoi a-t-il agi, devant les forces de l’ordre comme un toutou ? Il a quémandé l’autorisation de faire déposer son fils à l’école et les images ,diffusées dans le monde entier, ont eu un effet boomerang.

Le tigre était devenu un chaton  qui balbutiait et dont le regard fuyait.

Cette séquence a cassé le personnage et révélé  le grand poltron qui se cachait dedans.

Donc ,promis juré, le 29 juin je serais dehors, « si on ne m’arrête pas ou qu’on ne me liquide pas ».

Le confinement lui va bien. Comme cela il pourrait assouvir Eros et se mettre à l’abri de thanatos .

Mais, qui sait ,ce type de « cas » pathologique flirte avec le jeu des  abîmes. Sonko joue à se faire peur et fait tout pour éviter le passage à l’acte.

 

S’il voulait  vraiment se jeter dans la mêlée, il n’annoncerait pas sa participation à la manifestation du 29 qui sera aussi interdite. Loi sur la précampagne oblige.

Pourquoi ne peut-il attendre,encore quelques jours et s’en donner à cœur joie pendant la campagne électorale ?

Non, ce serait trop long.

Mais alors s’il veut se faire arrêter  immédiatement, il pourrait suivre l’exemple d’Abdou Bara Dolly Mbacké. Non, il a désavoué  ses déclarations.

Alors, il cherche à se mettre au-devant de la scène, appeler à un concert de casseroles ? Quelle trouvaille ridicule !

Sonko n’a pas de conseiller en communication, il n’en fait qu’à sa tête  et toutes ses sorties sont  des catastrophes sur le plan médiatique. Il n’en a cure, il ne fait pas d’interview, parce que les questions seraient gênantes.

Tout journaliste qui se respecte ne peut l’interviewer sans poser de questions sur l’affaire Adji Sarr et le salon Sweet beauté.

Tout sauf cela. JAMAIS !

C’est le talon d’Achille d’un personne piégé par ses pulsions. ÉROS a pris le dessus, mais Thanatos  reste aux aguets.

Deux citations de Freud pour inviter à la méditation : « la haine émane du Moi narcissique » !

« Un excès d’agressivité sexuelle fait d’un amoureux un Hannibal (nous avons changé un mot brutal par un autre ), pour ceux qui ont  vu les films.

Que les amis de Sonko entendent son appel : « retenez moi, sinon je fais un malheur ».

Un cri de détresse de la part de quelqu’un qui panique de devoir bientôt, faire face à Adji Sarr, au Temple de Thémis.