L’efficacité est fille de la rigueur, de la méthode, de la compétence, du sérieux et de la persévérance, dans un effort soutenu pour atteindre des objectifs bien identifiés et circonscrits.
La démarche initiée par le président Macky Sall, pour donner un coup d’accélérateur salutaire pour résoudre l’équation de la création d’emplois en faveur des jeunes est assurément bien pensée, les différents paramètres pris en compte, le nerf de la guerre mobilisé, le séquençage des étapes élaboré minutieusement et les acteurs impliqués et responsabilisés.
Dès lors, les chances de succès sont énormes et cela explique la clameur optimiste soulevée à Diamniadio, après une journée entière de discussions fécondes parce que sincères et patriotiques.
Macky Sall a su donner le la, en chef d’Etat et homme de science averti qui a balisé le chemin de l’efficacité par un langage de fermeté qui n’a épargné personne pour que la mobilisation accouche d’un travail professionnel, rapide et avec des résultats à la mesure des attentes des jeunes et de la nation sénégalaise toute entière.
L’objectif global, tel que ciblé par le plan d’action prioritaire (PAP2A) est la création de un million d’emplois.
Pour le réaliser, la volonté ferme de l’Etat est affichée, la collaboration du secteur privé sollicitée et l’appui des partenaires techniques et financiers acquis.
Dans la phase accélérée qui commence dès le premier mai, 80 milliards de francs sont dégagés pour la création de 65000 emplois dont 5000 postes au niveau des effectifs de la gendarmerie.
Ces emplois seront répartis sur toute l’étendue du territoire national où 45 centres départementaux de formation professionnelle (1 par département pour la totalité des 45 départements du Sénégal) seront construits (environ une dizaine sont déjà opérationnels).
Ces structures permettront de former les jeunes à des métiers pour favoriser leur recrutement.
Parce que, avec seulement 6% de jeunes formés, la question de l’emploi est d’abord celle de l’employabilité. Il faut donc mener de front les deux tâches, à savoir la formation et l’insertion sur le marché du travail.
Aux 65000 emplois en fast- track, il faut ajouter 90 000 emplois supplémentaires et 325 000 auto-emplois et 73000 personnes formées.
Par ailleurs, toujours dans le cadre du PAP2A, d’autres projets-phares vont générer 700 000 autres emplois auxquels s’ajoutent 123000 emplois nés d’autres initiatives ayant été tout aussi fécondes.
Dans cette dynamique, l’objectif de 1 000 000 d’emplois sera, non seulement atteint, mais dépassé.
Sur les trois ans (2021,2022 et 2023) 450 milliards vont être injectés pour la création d’emplois pour les jeunes.
Le volontarisme de l’Etat est à saluer et à placer dans un contexte mondial de crise pandémique et économique.
Le Sénégal se donnant les moyens, comme tous les pays soucieux de sauver leur appareil productif et d’assurer le bien-être de leurs populations, pour rester dans la dynamique de forte croissance économique stoppée par la Covid.
Mais, grâce aux efforts lucides de ses gouvernants et à l’action pertinente de l’Etat, il s’en tire mieux que beaucoup d’autres et a réussi à éviter la récession qui a frappé la quasi totalité des pays.
Macky Sall doit être jugé à ses actes, lesquels sont très largement couronnés de succès. D’où son bilan exceptionnel qui lui a valu un triomphe électoral en 2019.
Malgré la Covid donc, il poursuit son action en fast-track qui a déjà transformé la face du Sénégal.
Le pont sur la Gambie restera un joyau national et panafricain à mettre à son actif, comme ILA TOUBA, le pont de Rosso qui va être construit, Diamniadio qu’illuminent des infrastructures aussi spectaculaires les unes que les autres, l’aéroport AIBD dont il a terminé les travaux, sans oublier les édifices dont presque toutes les cités religieuses ont été dotées, les auto-ponts, etc.
Il faut toujours rappeler que Macky Sall est un homme de science qui applique la méthode scientifique qui conjugue réflexion, action et vérification.
Dans son discours d’hier serein et pédagogique, rien n’a manqué : l’exhortation à la rigueur, la conscience professionnelle, l’honnêteté, le patriotisme, l’obligation de résultat et l’impératif catégorique de l’autorité de l’Etat.
Il était bien dans son rôle de chef d’Etat de préciser que les dérives constatées au début du mois de mars, ne seront plus tolérées. L’Etat a l’obligation d’assurer la sécurité des biens et des personnes et, donc d’empêcher tout déferlement de violence anarchique et malsain.
La création d’emplois pour les jeunes vaut tous les sacrifices, car ils sont l’avenir de la nation.
Elle exige aussi la défense rigoureuse d’un climat de paix, dans le respect de l’ordre public, de la loi et de la quiétude des citoyens.