Burj Khalifa à Dubai aux couleur du drapeau sénégalais

`Les Institutions de Bretton Woods ne tarissent pas d’éloge sur le management de l’ économie sénégalaise, à la veille de son entrée dans le cercle fermé des pays  producteurs de gaz et de pétrole…

Et agissant de manière conséquente, lui accordent des financements importants ,comme ce nouveau décaissement approuvé de 1,51 milliards de dollars, avec un « rajout » de plus 300 millions de dollars

En plus de cette manne financière,il faut prendre en compte ,le budget de l’Etat qui vient d’être porté à 7000 milliards de francs CFA. Un record !

 

Comme le sera, le taux de croissance de 12% prévu l’année prochaine.

Déjà, tous les prévisionnistes s’étaient mis d’accord pour placer le Sénégal ,en tête  ,devant tous les autres Etats africains.

Ce succès n’est pas ex-nihilo ; il est le résultat d’un management économique clairvoyant ,rigoureux et efficace.

D’où l’envolée infrastructurelle de cette dernière décennie qui a changé la face du Sénégal, tout en le mettant à l’abri d’un endettement excessif.

En vérité le Sénégal s’est endetté, de manière intelligente ,pour développer ses infrastructures et booster sa production économique,  dans tous les domaines.

 

Si tel n’était pas le cas, la crise de la Covid ,qui a mis à genoux ,les puissances économiques ,aurait « terrassé » le Sénégal.

Ce pays a été parmi les plus résilients du monde et a ainsi, beaucoup moins souffert que l’immense majorité des Etats du monde.

En outre ,l’embellie actuelle prouve bien que le gouvernement sénégalais a de la compétence économique à revendre, avec un Président de la République, ingénieur de formation et stratège.

Dans ce contexte, il y a cependant de nombreux défis à relever : le premier est sécuritaire, comme les attaques terroristes du début du mois de juin l’ont mis en exergue.

Il y a ensuite la question de l’employabilité des jeunes qui représentent plus des deux tiers de la population et qui sont ciblés par tous les manipulateurs qui abusent de leur manque d’expérience  et de leur impatience à « trouver leur place au soleil ».

L’équation est politique et économique et mérite toute l’attention des leaders gouvernementaux.

Des actions d’urgence doivent être combinées avec des stratégies à  moyen et long terme.

Le défi est redoutable ; il est  incontournable .

Même si « la croissance se mange »,elle cuit à petit feu.

La pédagogie politique est l’arme démocratique à utiliser ,avec l’appui de l’école.

Le combat se gagnera sur les bancs de l’école, avec des enseignants responsables ,qui mettent l’intérêt national par-dessus tout ,qui s’affranchissent de la politique politicienne et donnent le meilleur d’eux-mêmes  ,pour former les jeunes ,la relève nationale ,l’espoir du peuple.

Le Sénégal a des ennemis, maintenant bien identifiés  qui sont pour le moment KO.

Il faut leur porter l’estocade.

Pour sauver notre Démocratie et  ouvrir grandement ,la route de l’émergence économique et sociale.