La réouverture des écoles pour les classes d’examen : entrée en sixième, baccalauréat et examens professionnels) a bien eu lieu ce jour sur toute l’étendue du territoire national. La rentrée avortée du 2 juin n’est plus qu’un vieux souvenir.
Cette fois -ci toutes les mesures sanitaires adéquates ont été prises et les enseignants, élèves et parents d’élèves ont été au rendez-vous, conscients qu’ils sont de l’impératif catégorique de sauver l’année scolaire. Ecoles privées et publiques ont été à l’unisson.
Seules les établissements français n’ont pas ouvert car ils ne leur restent plus qu’une semaine avant leurs vacances. Pour les écoles sénégalaises cette perspective est décalée vers la fin du mois d’août.
Les élèves vont donc travailler dur pour terminer les programmes afin de passer les examens dans les meilleures conditions possibles.
Le succès de cette nouvelle rentrée est à saluer car une année blanche aurait été une catastrophe pour tout le monde et impacterait négativement encore davantage les élèves issus de familles modestes.
Il en est ainsi dans tous les pays du monde et c’est ce qui justifie la décision des autorités françaises de rouvrir les écoles et de rendre obligatoire cette mesure pour les deux dernières semaines qui restaient de l’année scolaire française.
La réussite scolaire est l’un des moteurs de l’ascenseur social et un élément fondamental pour le développement durable.
L’école de la République assure l’égalité des chances, permet la sélection par le mérite pour doter la nation d’élites de référence armées de savoirs, de connaissances et qui sont moulées des vertus citoyennes indispensables pour servir efficacement et de manière éthique le peuple.
L’enseignement est un sacerdoce et les revendications syndicales légitimes ne doivent pas pousser à l’oublier.